fr | en

Séparés par des virgules

Challenges robotiques

L'IUT Angers-Cholet organise et participe à deux challenges de robotique d’ampleur : le CRAG (Challenge de robotique d’Angers GEII) et le Festival de robotique de Cachan (Coupe de France des IUT GEII). Les robots en compétitionInitié par Yves Leteurtre, enseignant en électronique à l’IUT Angers-Cholet, ce concours implique tous les étudiants de première année.

Les meilleures équipes s’affrontent dans une ambiance festive et conviviale dans le hall de l’IUT. Les robots se confrontent sur la piste, avec un parcours de plus en plus complexe au fur et à mesure de la compétition. Derrière ce moment ludique, il y a un véritable enjeu pour les compétiteurs puisqu’il s’agit de se préparer à une compétition d’une toute autre ampleur, le festival de robotique de Cachan/Coupe de France des IUT. Ce grand marathon de la robotique dure trois jours et réunit une dizaine d’équipes d’étudiants en GEII venus de toute la France.

 «Dossier de presse CRASH 2018.pdf» en ligne

Comment les étudiants d’Angers appréhendent-ils le concours ?

Dès le début de l’année universitaire, les étudiants se préparent à cette rencontre, en commençant par se familiariser avec les bases de la robotique. Au mois de novembre, les règles officielles tombent. Avec l’aide de leur enseignant en électronique, les étudiants élaborent des stratégies. « Peu importe le nombre d’heures de travail, la motivation est bien présente. » Participer au concours robotique de Cachan demande beaucoup de travail certes, mais la première victoire est là : l’acquisition des connaissances est au rendez-vous. Pour Yves Leteurtre, leur enseignant : « Utiliser le concours comme vecteur pédagogique permet de réinvestir ce travail dans plusieurs matières ». L’ambiance y est très festive, cordiale et animée : expositions, ateliers, cinéma, conférences ou encore barbecue géant, tout est mis en œuvre pour partager un moment de convivialité et fédérateur pour les étudiants.

Pour en savoir plus sur le concours : http://www.festivalrobotiquecachan.fr/

Témoignages des compétiteurs

« J’ai trouvé la compétition très motivante, on était tous à fond dans nos programmes pour essayer de passer devant les autres ! J’aurais aimé pouvoir rencontrer plus de robots ! Pour gagner, j’avais une technique bien à moi : chaque capteur était réglé pour détecter l’obstacle à une distance différente, si bien que mon robot se fiait au mur de gauche. Ainsi, il pouvait gérer le virage à 180° sans problème. Mais aucun robot n’était parfait, le mien faisait parfois demi-tour sans prévenir, c’était le même problème pour tout le monde. Je n’en ferais peut-être pas mon métier, mais c’était tout de même une chouette expérience ! J’ai deux trophées cette année, un pour le prix du Jury du Perf’Art et un pour le Challenge robotique ! » Matthias Rabier, 1ère place, 2019.

« J’ai beaucoup apprécié ce challenge, dans un bon esprit de compétition, qui met en application à peu près tout ce que l’on a pu voir en cours depuis le début de l’année. Comme j’ai pris de l’avance sur l’électronique, j’ai pu passer plus de temps sur la programmation, ce qui m’a permis d’obtenir un programme rapidement fonctionnel. Je n’avais plus qu’à l’améliorer petit à petit pour gagner du temps sur chaque course. Pour gagner, il semblait évident de passer devant l’adversaire. Alors tous les robots se sont mis à lancer une grosse accélération au départ. Mais, au final, personne ne passait vraiment devant et la plupart du temps, l’un d’entre eux se retournait en voyant son adversaire à côté. Une fois le robot à l’envers, il était presque impossible qu’il revienne dans le bon sens. Toutes mes rencontres perdues étaient dues à un demi-tour… En tout cas j’adore la petite robotique et je compte bien rester dans cette continuité en participant au concours Cachan ! » Erwann Bestard, 2e place, 2019.

« Ce qui est génial c’est qu’on a commencé par beaucoup de cours TD dans lesquels on apprenait le fonctionnement des composants de base et puis ensuite il y a eu la première SAE de robot qui est arrivée. On a alors pu réutiliser les composants qu’on avait appris pour créer nous-mêmes notre carte, l’assembler sur ordinateur puis souder les composants », Mathéo, 2023.

Scroll