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Orientation : les jeunes parlent aux jeunes

Étudiant en première année de master Histoire à l’Université d’Angers, Théophile Fauchoux est aussi l’un des trois moniteurs LLU (liaison lycée-université) du SUIO-IP. Son rôle : parler de l’orientation avec les lycéen∙nes du département et encadrer les étudiants tuteurs d’orientation de l’UA.


Théophile Fauchoux, ici lors de la Journée portes ouvertes de l'UA samedi 3 février, est l’un des trois moniteurs LLU (liaison lycée-université) du SUIO-IP.
D’emblée, Théophile prévient : « Mon parcours scolaire peut paraître chaotique ». On pourrait tout aussi dire atypique. Et pourtant, c’est lui aujourd’hui qui échange avec les lycéen∙nes du Maine-et-Loire sur leur orientation. « Ils ont peur de ne pas faire le bon choix, détaille-t-il. Alors il est important de répondre à leurs questions et de déconstruire certains stéréotypes de la vie étudiante pour qu’ils puissent se projeter. »

De son propre aveu, Théophile Fauchoux n’était pas « très réceptif » quand il s’agissait de réfléchir à son orientation au lycée. Après un bac ES, une première année de DUT GEA à Caen, il décroche un BTS en comptabilité à Rennes puis poursuit avec une licence pro conception, distribution, animation, médiation, de la filière jeu et jouet à Cholet. « À l’issue de mon alternance, j’ai été embauché dans l’entreprise comme vendeur puis j’ai été responsable de rayon. »

Innover sur l’orientation

En septembre 2020, Théophile habite alors Montaigu (Vendée) et, en parallèle de son emploi, décide de reprendre ses études. Il suit à distance une première année d’histoire à l’Université de Bordeaux puis, à 25 ans, quitte son emploi et s’inscrit à l’UA pour la 2e année. « J’ai alors intégré l’E2O « Tuteur d’orientation » et j’ai réalisé neuf interventions dans des lycées à Angers. » « Il s’agit d’un contrat étudiant allant de septembre à avril d’environ vingt heures par mois financé dans le cadre du projet Thélème, ajoute de son côté Safia Kiker, chargée d’orientation continuum lycée-université au SUIO-IP. Le rôle de moniteur que Théophile occupe aujourd’hui comporte davantage de missions de soutien à l’organisation des actions et d’encadrement des étudiants tuteurs. »

Chaque année, entre cinquante et quatre-vingt étudiants tuteurs d’orientation sont formés par le SUIO-IP pour intervenir dans les lycées d’Angers, Cholet, Saumur et Segré et aussi lors des salons ou les Journées portes ouvertes. « Nous nous assurons qu’ils connaissent bien l’UA pour en parler, assure Isaïe Helias, chef de projet Étoile et responsable du pôle LLU au SUIO-IP. Par exemple, outre les formations proposées, il est important de faire connaître nos actions culturelles à l’UA ou de rappeler tous les sports à découvrir au Suaps. C’est aussi à nous au SUIO-IP d’innover sur la thématique de l’orientation pour toucher un maximum de lycéen∙nes. »

En ce sens, en plus des événements récurrents (voir agenda ci-contre), de nouveaux modules en lien avec les formations ont été développés sur le site de l’UA. « Un quiz permet au départ de tester ses connaissances sur la formation en question puis cette dernière est synthétisée de manière claire et concise, avec les atouts pour réussir et les débouchés possibles », résume Isaïe Hélias.

Enfin, un espace virtuel est aussi en cours d’expérimentation. Créé avec une ingénieure pédagogique du Lab’UA et un ingénieur numérique du Service aux usagers du numérique (SUN), il vise à rendre les jeunes acteurs dans leur quête d’orientation (rechercher des informations, échanger avec des conseillers de l’UA).

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