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L’association étudiante Pegazh reconnue à l’international

Composée d’étudiant∙es de la Faculté de sciences, l’association Pegazh (Promotion des étudiants pour la gestion et l’aménagement des zones humides) a été distinguée fin mai avec une 2e place obtenue lors des Prix Ramsar, qui récompensent les contributions à la promotion et à la conservation des zones humides dans le monde.

Connue pour son organisation des Journées mondiales des zones humides (JMZH) sur le territoire angevin chaque année en février, l’association étudiante Pegazh a de nouveau fait parler d’elle, en Suisse cette fois-ci. A l’occasion de la 14e édition de la Conférence des parties contractantes (COP) de Ramsar 2021 – convention ratifiée par 171 pays dans le monde qui vise à protéger les zones humides dans le monde, et décalée en raison du contexte sanitaire du 23 au 27 mai 2022 -, le comité de la COP a décerné plusieurs prix, dont celui attribué aux Jeunes champions des zones humides.

Ce dernier s’adresse à une personne – ou à un groupe de personnes – âgé de 18 à 30 ans ayant contribué à l’utilisation rationnelle des zones humides, c’est-à-dire une étendue d’eau saturée ou inondée, temporairement ou en permanence (lac, marais, étang…). L’association angevine a terminé à la 2e place. « J’ai proposé la candidature de Pegazh afin de mettre en avant leur engagement bénévole depuis plus de 20 ans, ce qui est rare pour une structure associative étudiante, précise Grégoire Macqueron, ancien chargé de communication et d’information sur les zones humides au sein de la Société nationale de protection de la nature (SNPN), correspondante non-gouvernementale de la communication, de l’éducation, de la sensibilisation et de la participation (CESP) de Ramsar en France. Leur expérience et investissement en tant qu’animateur et coordinateur de manifestations était aussi un point important à valoriser. Cette 2e place décrochée est un beau résultat. »

Un premier prix en 2014


Une partie des membres de l'association Pegazh.
Sorties découvertes avec les bénévoles de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), intervention dans les écoles, organisation de conférences, ouverture à d’autres publics, en particulier les sourd∙es et malentendant∙es lors de la JMZH en 2011 traduite en langage des signes, projet de jardins partagés sur le campus de Belle-Beille… Les membres de l’association, étudiant∙es en master Écologie et éco-ingénierie des zones humides, ne ménagent guère leur effort tout au long de l’année pour transmettre leurs savoirs auprès des scolaires et jeunes adultes principalement. « Ce que fait Pegazh est remarquable », s’enthousiasme Ghislaine Ferrere, chargée de mission Milieux humides au ministère de la Transition écologique et solidaire.

Un engagement déjà récompensé en 2014 par le Prix national de la culture scientifique et technique, délivré par le Centre national des œuvres universitaires et scolaires. « Ils sont très autonomes et c’est plaisant de les accompagner et d’échanger avec eux », souligne Jean Secondi, responsable pédagogique du master. « Nous sommes plus d’une trentaine de personnes impliquées dans l’association et nous serons toujours ouverts pour transmettre nos connaissances à travers des animations ludiques », conclut Léo Septier, le futur président.

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