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Chargées de mission Transition écologique : quel bilan après un an ?
Depuis un an, Cécile Grémy-Gros, Camille Savary, Marie Bonnin et Sigrid Giffon sont chargées de mission Transition écologique à l’UA. Elles dressent un bilan de leurs actions et évoquent des pistes pour cette rentrée.
Cécile Grémy-Gros, Marie Bonnin, Camille Savary et Sigrid Giffon.Elles sont maîtresses de conférences ou ingénieure d’études à l’UA et portent aussi une autre casquette : celle de chargée de mission Transition écologique. Engagées dans un premier temps au sein de leurs composantes ou laboratoires, Cécile Grémy-Gros, Camille Savary, Marie Bonnin et Sigrid Giffon portent désormais ces enjeux à l’échelle de l’établissement.
« Malgré l’investissement important et les actions portées par certains collègues, l’UA est encore loin d’être à la hauteur, estiment-elles. Il faut se former pour avoir conscience de l'urgence et des solutions qui existent, et ensuite pouvoir mieux agir individuellement, collectivement et former les étudiant∙es. »
Depuis un an, les quatre chargées de mission multiplient les rencontres et événements avec la communauté de l’UA : sensibilisation des nouveaux doctorant∙es à l’usage et au développement des technologies et à leur responsabilité sociale, échanges avec les chercheur∙es de la SFR Icat, constitution de groupes de travail pour accompagner à la réalisation des bilans carbone des laboratoires et à la rédaction d’une charte de laboratoire en transition. « Les retours de ces ateliers ludiques et informatifs sont positifs, assurent-elles. Maintenant, on veut aussi aller plus loin et embarquer les équipes. »
Un schéma directeur DDRS pour 2026
D’autres pistes de travail sont déjà évoquées pour cette nouvelle année : travailler davantage avec les membres de l’alliance européenne EU Green, se rapprocher de la chaire Earth, rencontrer tous les services de l’UA pour avancer sur les problématiques de l’université (achats durables, déchets, déplacements, bilan carbone). Un travail conséquent est également de s’assurer de l’intégration des 30 heures d’enseignements liés à la transition écologique et sociale au niveau licence, un souhait du gouvernement.
En attendant, Cécile, Camille, Sigrid et Marie élargissent leur réseau à l’UA et au niveau national. « Nous avons des référents Recherche dans chaque laboratoire et Pédagogie dans chaque composante, et un réseau d’ambassadeurs est en cours de création. Nous sommes aussi en contact avec la LPO Anjou, le Labo1.5, qui vise à réduire l’empreinte de la recherche sur l’environnement, et le collectif Cirses. L’objectif est de partager et diffuser les bonnes idées (par exemple, la convention citoyenne de l'IUT), d’accompagner les équipes dans la mise en place d’actions, etc. »
Malgré l’engouement, des freins subsistent. La rédaction du schéma directeur Développement durable et responsabilité sociétale (DDRS), prévue initialement pour 2024, devrait être terminée en 2026, tandis que le projet de jardins partagés à Belle-Beille est, lui, en pause, faute de personnels disponibles. « Nous sommes toujours très motivées et investies, mais il nous manque malheureusement des moyens humains et financiers pour fonctionner correctement, comme dans d’autres universités. »