fr | en

Séparés par des virgules

Sciences participatives

L’implication de citoyens dans la collecte et/ou l’analyse de données scientifiques voire la co-conception de démarches expérimentales définit le champ des sciences participatives comme l’un des piliers des interactions Sciences et Société. ​

Les 4 niveaux des Sciences participatives (Muki Haklay) :​

  • Niveau 1 (Crowdsourcing) : Les citoyens comme capteurs​
  • Niveau 2 (Intelligence distribuée) : les citoyens en tant qu'interprètes de base​
  • Niveau 3 (Science participative) : Participation à la définition des problèmes et à la collecte des données​
  • Niveau 4 (Extrême) : Science collaborative : définition du problème, collecte des données, analyse.​

La place des Sciences participatives est encore embryonnaire au sein des Université, mais l'Université d'Angers encourage les enseignants-chercheurs à développer ses pratiques innovantes. Elle a d'ailleurs déjà financé 4 projets de Sciences participatives :

Projets financés par l'Université d'Angers

  • Projet ACQA : Acquisition et Caractérisation de la Qualité de l'Air (Marie-Lise PANNIER - LARIS)

    Dans le projet ACQA (Acquisition et Caractérisation de la Qualité de l’Air), une solution de mesure de la qualité d’ambiance des locaux, et en particulier de la qualité de l’air a été développée. Pour ce faire, une carte électronique, à coût abordable, intégrant un grand nombre de capteurs a été conçue à Polytech Angers. Elle permet de caractériser la présence de polluants d'air intérieur (CO2, COV, particules fines, etc.), ainsi que de collecter les niveaux de température, humidité, bruit et luminosité. Ces capteurs ont été installés dans un premier temps à la BU Saint Serge et dans le Fablab de Polytech. Les premières études des données mesurées ont permis de détecter la présence des occupants, et d’identifier des événements anormaux (e.g. incendies en périphérie d’Angers). L’objectif final est de proposer l’acquisition de ce capteur multiphysique à qui le souhaite partout en France, et participer ainsi à la création d’une base de données ouverte et anonymisée. Ces données seront librement accessibles aux chercheurs dans de nombreux domaines (oncologie pédiatrique, végétal, confort des bâtiments, etc).

  • Projet EnJeu[x] : la recherche en SHS, c'est pas sorcier ! (Nadja MAILLARD-DE LA CORTE GOMEZ - CIRPaLL)

    ...

  • Projet 1000 archives : Mil-itant·es et archives (Patrice MARCILLOUX - TEMOS)

    ...

  • Projet PHILIA : Enquête sur le rapport émotionnel à la nature et à l'écologie des lycéens (William PILLOT - TEMOS)

    Le projet PHILIA a permis d'organiser des ateliers auprès des élèves et éco-délégués de trois établissements sélectionnés pour la diversité de leur public (lycées Renaudeau à Cholet, Renoir à Angers, Eluard à Saint-Denis). Des séances de réflexion collective ont été menées en amont avec les éco-délégués, afin de les associer à la préparation des ateliers organisés pour leurs camarades de classe. Les séances ont eu lieu en établissement sur temps scolaire mais aussi en extérieur dans une démarche d'"outdoor learning". Les ateliers ont ensuite proposé aux élèves des mises en activité, sous la forme de jeux de rôles, visant à interroger leur rapport émotionnel à la crise écologique et aux enjeux environnementaux à partir de questionnaires interactifs et de productions écrites anonymes, mis en regard de textes littéraires et de documents iconographiques tirés du monde grec antique décrivant des espèces végétales et animales communes à l'Antiquité et à l'environnement immédiat des élèves (oiseaux, arbres, plantes médicinales).

    Image d'illustration du projet PHILIA

Scroll