Des doctorants en Espagne pour un Marathon des jeunes chercheurs

Dans le cadre de l’alliance européenne EU Green, six doctorant∙es et un ingénieur d’études de l’UA ont présenté leur sujet de recherche lors du Marathon des jeunes chercheur∙es les 24 et 25 avril derniers à l’Université d’Estrémadure (Espagne). Marine Galloux et Eva Martin racontent.

La première édition du Marathon des jeunes chercheur∙es a réuni plus d’une centaine de participant∙es des neuf universités partenaires d’EU Green. Cet événement vise à valoriser la recherche des jeunes chercheur∙es tout en leur offrant une expérience internationale, à créer des ponts entre les universités, la société civile et les entreprises, et à favoriser l’interdisciplinarité.

« Les recherches présentées portaient sur la santé, le droit, les sciences humaines ou encore l’ingénierie, confirme Eva Martin, doctorante de l’unité Mint. Sa thèse, financée par EU Green, vise à modéliser en 3D le rôle de certaines cellules du poumon afin de mieux comprendre leur influence sur l’efficacité des traitements contre le cancer. C’était l’occasion de voir d’autres sujets de thèse sur les modèles 3D et le micro-environnement, et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche. »

Pour Eva, outre les échanges avec les autres chercheur∙es, l’enjeu était double puisque sa 2^e année de thèse se déroulera à Bajadoz, ville de 150 000 habitant∙es qui abrite l’Université d’Estrémadure. « J’ai ainsi pu rencontrer mes futurs encadrants. C’était une belle expérience, un congrès à l’international, ce n’est pas rien. »

Une future collaboration ?

Marine Galloux, elle, est doctorante dans les laboratoires Mint et Sifcir. Elle soutiendra en novembre prochain sa thèse sur la lutte contre les insectes nuisibles. « Le but est de développer une nouvelle formulation avec un agent synergisant pour rendre plus simple la commercialisation des insecticides, résume-t-elle. J’ai présenté mes travaux en anglais et j’ai beaucoup discuté avec des chercheurs polonais et irlandais, on a le même intérêt pour la science. On était un groupe uni, c’était très familial et bienveillant. »

À la recherche d’un post-doctorat en entomologie, Marine Galloux a également rencontré un chercheur de l’Université d’Extramadura. Un premier contact qui pourrait déboucher sur une future collaboration. « J’espère aussi le faire venir au sein du laboratoire Sifcir pour qu’il présente ses recherches. En rentrant d’Espagne, j’ai parlé de cet événement à un doctorant qui vient de débuter sa thèse. Il était très intéressé pour l’année prochaine si le format est maintenu, c’est l’occasion pour lui de prendre part à un congrès à l’étranger, critère indispensable pour valider sa thèse. »

Après le congrès, chaque participant∙e devra soumettre une version complète de ses travaux. Ces textes seront publiés dans un ouvrage collectif édité par la presse universitaire de l’Université d’Estrémadure.