Le ministre de l’Enseignement supérieur de la Côte d’Ivoire en visite à l’IUT

Vendredi 19 novembre, Adama Diawara a visité les laboratoires de l’IUT Angers-Cholet dans la perspective d’un projet d’études similaires en Côte d’Ivoire. Un choix loin d’être anodin puisque l’IUT affiche le meilleur taux de réussite pour ses étudiant∙e∙s.

Dans le classement 2021 des meilleurs IUT de France selon leur taux de réussite établit par L’Étudiant en mai dernier, celui d’Angers-Cholet occupe la première place. En effet, 84 % des étudiant∙e∙s entré∙e∙s pour la première fois en 2016 ont obtenu leur diplômes deux années plus tard. C’est ce succès qui a motivé la visite d’Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de Côte d’Ivoire, vendredi 19 novembre sur le campus de Belle-Beille.

Il a notamment été accueilli par Patrice Mangeard, directeur de l’IUT, et Christian Roblédo, président de l’Université d’Angers. « Nous sommes venus ici pour s’inspirer d’un modèle qui fonctionne puisque vous êtes le meilleur en France, a détaillé Adama Diawara. Nous souhaitons créer deux IUT en Côte d’Ivoire : un premier à vocation scientifique, et un second qui concernera l’économie et le commerce. » « Merci d’avoir ciblé l’UA et son IUT pour venir collecter des renseignements, vous avez fait le bon choix », a ajouté Christian Roblédo.

L’IUT scruté à la loupe

Le ministre a profité de sa visite pour échanger durant la matinée avec les chef∙fe∙s des départements de l’IUT. De nombreux sujets liés au fonctionnement quotidien de l’établissement, et à sa réussite, ont été abordés : présentation des formations, organisation des semestres, convention avec les entreprises, validation des acquis d’expérience (VAE), définition des lignes budgétaires, droit d’inscription des étudiant∙e∙s… « Notre objectif est de favoriser l’entrée des étudiant∙e∙s à l’université et d’assurer une transition avec le minimum de rupture entre l’enseignement secondaire et supérieur, a souligné Patrice Mangeard. Avec des travaux pratiques en petits groupes, une équipe pédagogique mixte (professionnel∙e∙s, chercheur∙e∙s, enseignant∙e∙s), des bâtiments et laboratoire de qualité, des mises en situations professionnelles (à l’image du challenge robotique), et des périodes de stage en entreprise en France ou à l’étranger, notre pédagogie est aujourd’hui reconnue. »

L’après-midi, la délégation ivoirienne a visité les laboratoires de Génie électrique et informatique industrielle, ainsi que Génie biologique. L’occasion de découvrir les équipements nécessaires et d’échanger aussi avec les étudiant∙e∙s présent∙e∙s.

Plusieurs propositions de coopération entre les deux pays ont également été évoquées : création d’un programme d’échange afin d’accueillir des étudiants ivoiriens, missions de partage de pratiques pédagogiques entre enseignants angevins et ivoiriens, mise en place d’un double diplôme une fois le Bachelor universitaire de technologie (BUT) officialisé en Côte d’Ivoire…