Le Celfe, entre temps forts, accompagnement, et apprentissage

Le centre de langue française pour étrangers (Celfe) accueille chaque année des personnes étrangères souhaitant se perfectionner en français ou valider leur niveau en français par un diplôme. Après une rentrée placée sous le signe de la cohésion, les étudiant∙e∙s ont participé à la 2^e édition de T’UA du talent, vendredi 22 octobre.

A la Parenthèse, inaugurée fin 2019 sur le campus de Belle-Beille, se trouvent notamment une scène et des gradins mais en raison du contexte sanitaire, peu d’étudiant∙e∙s investissent ce lieu de vie. Alors, à l’occasion de la 2^e édition de T’UA du talent, une trentaine d’étudiant∙e∙s étranger∙e∙s du centre de langue française pour étrangers (Celfe) ont montré un aperçu de leur savoir-faire en danse, peinture, chant… De quoi mettre en valeur les talents des participant∙e∙s, en apprendre davantage sur la culture de l’autre, et renforcer les liens crées lors des événements de rentrée : randonnée à l’étang Saint-Nicolas, visite du centre-ville, flash-mob sur le campus…

Quels diplômes au Celfe ?

Les étudiant∙e∙s du Celfe ont participé à la 2e édition de T'UA du talent. Les personnes inscrites au Celfe peuvent décrocher le diplôme d’université d’études françaises (DUEF) ou le diplôme d’université passerelle (DUP). Le DUEF vise à former les étudiant∙e∙s non francophones à la langue française jusqu’au niveau B2 et les accompagner pour leur intégration dans les composantes de l’université. « Ils et elles poursuivent ensuite en licence ou master puisque l’obtention du DUEF permet de valider le niveau de langue française requis pour intégrer l’UA », ajoute Julie Fouchet, responsable pédagogique au Celfe. Les différents modules (productions orale et écrite, phonétique, cultures françaises et interculturel) sont répartis sur 20 heures dans la semaine et assurés par des professeurs de Français langue étrangères (FLE) de l’UA.

Nouveauté cette année, les élèves de niveau B1 et B2 ont le choix entre deux parcours : professionnel (décrire son parcours, ses compétences et expériences, préciser son orientation) ou universitaire (découverte de la méthodologie telles que la préparation d’un exposé oral ou la rédaction de dossiers). « Ils et elles peuvent aussi participer à des ateliers de remédiation afin de travailler sur certains points précis comme la grammaire ou le lexique, précise Julie Fouchet. Nous proposons également des projets en groupes : théâtre, sport, solidarité, et rap. »

Le DUP existe lui depuis 2018 et est destiné aux étudiant∙e∙s en exil (demandeur∙e∙s d’asile ou réfugié∙e∙s). Ils et elles peuvent bénéficier de bourses (si âgé∙e∙s de moins de 28 ans) et certain∙e∙s bénéficient d’une exonération prise en charge par l’Université d’Angers. Les cours sont communs au DUEF mais l’accompagnement est renforcé. « L’objectif est qu’ils et elles atteignent le niveau B2. Nous souhaitons favoriser leur autonomie pour qu’ils s’intègrent et maitrise au mieux leur environnement. »

En plus de ces formations diplômantes, le Celfe propose des cours de langue, des ateliers de conversation et de la méthodologie universitaire à destination des étudiants d’échanges et les doctorants internationaux.  Des cours spécifiques sont également mis en place dans certaines composantes (Polytech Angerts, Esthua, UFR Lettres, langues, sciences humaines, IAE Angers) toujours dans l’objectif de donner des outils linguistiques, méthodologiques et culturels pour la réussite des étudiants étrangers au sein de l’UA.