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Séparés par des virgules

Au cœur du festival Premiers plans

Six étudiant∙es en mobilité à l’Université d’Angers étaient membres du jury international lors du festival de cinéma Premiers plans fin janvier. Immersion dans le monde du 7e art.


Les membres du jury international du festival Premiers plans.
Pour certains, c’est par amour du cinéma ou afin d’élargir leur horizon. Pour d’autres, c’est avant tout pour rencontrer de nouvelles personnes. Ils ne se connaissaient pas, venaient d’un peu partout dans le monde et se sont retrouvés ensemble à Angers pour vivre une expérience commune « peu banale ».

Pendant une semaine, Wassim, Caleb, Rose, Samuel, Ana-Maria et Lina ont troqué leur habit d’étudiant∙es à l’Université d’Angers pour celui de jury lors du festival Premiers Plans, dont la 36e édition s’étalait du 20 au 28 janvier. Ils avaient pour mission de récompenser un des neuf courts métrages français en lice dans la compétition.

 « Nous avons jugé la qualité de la réalisation (images, couleurs, lumières), les relations entre les personnages, et le message envoyé à la francophonie », détaille Ana-Maria, originaire de Roumanie. « Le niveau était très haut, il n’était pas facile de choisir, ajoute Samuel, Hongrois, qui suit une formation pour être enseignant en France. D’ailleurs, je ne me rendais pas compte au départ que le prix attribué était si important pour un jeune réalisateur. »

Une razzia de récompenses

Avec 1 000 euros offerts et une diffusion assurée à l’international, l’enjeu était effectivement de taille pour le lauréat. Après les projections, les neufs membres du jury international ont longtemps débattu. « Chacun défendait son point de vue tout en écoutant l’autre, résume Rose, qui vient d’Haïti. Moi qui n’aime pas prendre la parole en public, j’ai fait un gros travail sur moi-même. » « Les thématiques des courts métrages étaient variées, apprécie Wassim. Outre les projections, nous avons aussi assisté à la cérémonie d’ouverture et de clôture du festival, c’était une belle expérience humaine. » Et pour certain une révélation puisque Samuel souhaite à l’avenir travailler dans le sound design.

Au fil des discussions, un court métrage sera finalement élu : Bonnarien, d’Adiel Goliot. Les étudiant∙es ont eu le nez fin puisque trois récompenses suivront : grand prix du jury, prix d’interprétation féminine, et prix des bibliothécaires.

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