À Saumur, les étudiants de l’Esthua ont animé le musée de la Cavalerie

Une vingtaine étudiant∙es de l’Esthua, Institut national de tourisme, ont participé samedi 17 mai à la Nuit européenne des musées à Saumur. Une expérience enrichissante pour ces futur∙es professionnel∙les.   

Une vingtaine d'étudiants de l'Esthua ont assuré des médiations culturelles au musée de la Cavalerie à Saumur.La licence Arts, culture et patrimoines de l’Esthua, sous la responsabilité pédagogique du maître de conférences Johan Vincent, forme aux enjeux de la valorisation des patrimoines matériels et immatériels ainsi qu’aux pratiques culturelles : conduite de projets, médiation, connaissance du secteur culturel, maîtrise d’outils numériques… Sur proposition du commandant Ariane Pinauldt, conservateur adjoint du musée de la Cavalerie à Saumur, 23 étudiant∙es de cette licence ont assuré des médiations samedi 17 mai lors de la Nuit européenne des musées.

« On a travaillé sur ce projet toute l’année, confirment Victoire Le Comte et Mallaurie Baillard, respectivement étudiantes en 1^re et 2^e année. C’était la première expérience professionnelle pour beaucoup d’étudiant∙es donc, forcément, il y avait un peu de pression. Mais c’était aussi l’occasion de mettre en pratique ce que l’on apprend en cours. »

Une implication remarquée

Après une première visite du musée effectuée en compagnie d’Ariane Pinauldt, les étudiant∙es avaient carte blanche pour cette soirée spéciale. Au programme : un conte musical en lien avec la vie de Jehan Alain, compositeur français mort pendant la Seconde Guerre mondiale, un jeu type Où est Charlie ? sur un tableau, ou encore la mise en valeur de médailles militaires sur un tableau interactif. Au total, plus de 200 personnes ont franchi les portes du musée de la Cavalerie, prisé par les férus d’histoire militaire, de patrimoine et d’équitation.

« On était surprises, les gens étaient très intéressés, il y avait un flux constant de visiteurs, témoignent Victoire et Mallaurie. C’était formateur car on découvre aussi qu’il y a différentes manières de proposer une médiation, ce n’était jamais la même selon les visiteurs. Il faut s’adapter et ça permettra de travailler plus facilement lors d’autres événements comme les Journées européennes du patrimoine. » « Je suis très heureuse de la production et de l’implication des étudiant∙es, ajoute le commandant Ariane Pinauldt. On fera encore mieux l’année prochaine ! »