
Qu'est-ce que la Cvec ?
La Contribution de vie étudiante et de campus (Cvec) est une contribution financière obligatoire due par les étudiants. Elle permet de financer des projets liés à la vie de campus et à l’amélioration des conditions de vie et d’étude.
Depuis la rentrée 2018, la Cvec remplace les droits de FSDIE et de médecine préventive, elle doit être acquittée auprès du Crous de Nantes Pays de la Loire avant l'inscription à l'université.
Pour en savoir plus : cvec.etudiant.gouv.fr
Qu'est-ce qui est financé par la Cvec ?
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Témoignages d'élu·es étudiant·es
Madris Mahloul, étudiant en 4e année de pharmacie à la Faculté de santé. Il est membre de de la commission Cvec depuis avril 2024.
« J’ai candidaté à la commission pour savoir où va l’argent de la Cvec qu’on paie chaque année et pour débattre et décider de projets les plus pertinents à financer. C’est déjà bien de mettre le logo de la Cvec sur tout ce qui est financé par cet impôt mais on devrait faire plus de promotion sur ce qu’elle permet. Je ne dis pas de mettre un autocollant Cvec sur les employés payés par la Cvec mais je pense que sur les réseaux sociaux, on devrait pouvoir réaliser du contenu mettant en avant tout ce qu’on finance.
Si je devais retenir un projet financé, je dirais l’achat d’un nouveau véhicule pour le Suaps, qui permet d’avoir des trajets plus sécurisés pour les sorties surfs mais aussi plus agréables pour les déplacements de l’Asua vers les championnats FFSU. En initiative étudiante, il y a le festival Les temps d’art réalisé par l’association Hoz à Saumur qui est vraiment incroyable sur tous les points, surtout pour un événement entièrement géré par des étudiants.
La Cvec répond à une partie des problématiques étudiantes mais on pourrait faire plus sur les réseaux sociaux avec une réelle promotion de ce qu’on finance. Je crois quand même que la commission Cvec est à l’écoute des étudiants et que, nous élus étudiants, on est prêts à écouter les avis de tout le monde sur la question. S’ils ont des propositions de projet ou d’amélioration de la répartition des projets, on sera toujours à l’écoute. »
Jules Nocart, étudiant en master Gestion des territoires et développement local à la Faculté de droit, d’économie et de gestion. Il est membre de la commission Cvec depuis septembre 2024.
« Mon envie de siéger à cette commission tient au fait qu'en tant que représentant d'organisation étudiante, cela me permet d'être au courant et d'étudier les demandes de projets souhaitant récolter des fonds Cvec s'inscrivant dans la vie de campus et à l’amélioration des conditions de vie et d’étude. A mon avis, le rôle de la Cvec n'est pas connu de tous les étudiants et pourrait l'être davantage notamment pour expliquer son intérêt et son coût, qui s'élève maintenant à plus de 100 €.
L'Université d'Angers pourrait partager davantage les projets financés par la Cvec sur ses réseaux sociaux, pour détailler la nature des projets concernés et de leurs objectifs, le tout en insistant lors d'événements utilisant la fonction ou les services des projets financés par la Cvec. Un projet co-financé par la Cvec qui m’a marqué est celui des distributeurs de protections périodiques, disponibles en libre accès dans les toilettes des différentes facultés de l'UA. Il me semble pertinent, tout en étant d'actualité, car il met en avant la précarité menstruelle.
La Cvec permet de financer tout un tas de projets à destination de la communauté universitaire, notamment sur des thématiques variées : événements sportifs et culturels, initiatives sociales et solidaires, développement durable... Le fait que certains projets soient issus des étudiant∙es permet de les inclure davantage dans l'évolution de leur propre campus. Néanmoins, la Cvec reste une taxe étudiante pénalisant la communauté estudiantine, victime d'une précarité sous multiples facettes : alimentaire, logement, santé mentale...
Enfin, elle permet aussi de prendre en charge les coûts de certains recrutements (secteur médico-social ou sportif) se substituant ainsi de manière indirecte au budget de l'Université, touché, lui aussi, par les coupes budgétaires de l'État vis-à-vis de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. »
Amandine Thomas est étudiante en 2e année de master Marketing digital à l’IAE Angers. Elle est membre de la commission Cvec depuis septembre 2024.
« Je savais que la commission Cvec aidait pour la mise en place de projets étudiants et qu’elle était en lien avec le Crous mais c’était un peu flou pour moi. Je suis agréablement surprise par la diversité des projets et l’éventail des actions, en particulier dans les domaines du sport et de la culture. Globalement, la Cvec est en lien avec les problématiques étudiantes mais son rôle n’est pas assez connu de tous les étudiants. »