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Mois du genre : à Cholet, des étudiantes dénoncent les violences conjugales

Quatre étudiantes en 2e année BUT Carrières sociales du campus de Cholet ont joué leur création artistique et théâtrale, mercredi 13 mars, dans laquelle elles dénonçaient les violences conjugales, intrafamiliales et sexuelles. Un projet mené dans le cadre du Mois du genre.

Le brouhaha habituel du hall d’entrée du campus de Cholet s’est rapidement estompé. Il est 13 h 30 ce mercredi 13 mars et Mathilde Amand, Camille Craipeau, Amelia Guiffard et Emie Chalopin, montent sur scène. Face à elles, une cinquantaine de leurs camarades mais aussi des personnels de l’UA et des membres d’une association locale qui travaille avec des femmes victimes de violences. Derrière, sur l’escalier, trône une Nana, créée dans le cadre du projet L’Étoffe des Nanas et qui rappelle le travail de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle.

Les étudiantes ont enregistré leur voix et une bande-son diffuse des témoignages anonymes de femmes victimes de violence. Puis, dans un discours, elles s’indignent des autres combats que mènent les femmes aujourd’hui, comme les inégalités salariales par exemple.

« Ce sont des thématiques importantes qui, grâce au format pièce de théâtre, permettent de marquer le coup, confie Mathilde. On y travaille depuis novembre pour sensibiliser et informer au maximum les étudiant∙es du campus. Il faut que la parole se libère. »

Les étudiantes ont aussi rappelé le rôle des Étudiants relais-santé (ERS) et des professionnel∙les du Service de santé universitaire (SSU) qui peuvent accompagner les personnes face aux violences.

La journée s’est terminée avec un temps d’échange et une exposition de photos de femmes engagées : Vivienne Westwood, Frida Kahlo, George Sand, Simone Veil, Joséphine Baker, Marie Curie, et la chanteuse Pomme.

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