Un escape game au campus de Cholet

Six étudiant∙es en 3^e année de licence Sciences sociales ont organisé un escape game sur le campus de Cholet du 2 au 5 mai. Une initiative originale créée dans le cadre de leur formation.

L'escape game s'est déroulé dans deux salles du campus. Prisés pour leur aspect ludique liant aventure, défi, et esprit d’équipe, les escapes games envahissent aussi les universités ! Celui organisé début mai sur le campus de Cholet par Margot, Lorenzo, Adam, Estelle, Antoine et Mary-Lou ne fait pas exception à la règle.

Du lundi 2 au jeudi 5 mai, à raison de cinq sessions d’une heure par jour, les six étudiant∙es en 3^e année de licence Sciences sociales parcours Animation ont invité leurs camarades et le personnel à relever le défi du Cholets’scape game. « Cette année, on devait organiser un événement dans le cadre de nos études, précisent Lorenzo et Adam. Avec le Covid, il y a eu moins de contacts humains donc après plusieurs idées axées sur le lien social, on a retenu celle de l’escape game. »

Plusieurs financeurs à démarcher

Entre janvier et avril, les étudiant∙es ont phosphoré sur les énigmes à inventer, les lieux et décors à trouver, l’écriture des scénarios, le budget à réunir… « Nous avons mené des opérations d’auto-financement et bénéficié de subventions du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE), du campus universitaire de Cholet, de l’association étudiante Art’am, et des aides sous différentes formes des entreprises GlisseO et L’Autre usine. »

Chacun∙e s'est attellé à une tâche selon ses compétences ou sa motivation. « On est en alternance donc le temps nous a parfois manqué mais j’ai appris à gérer mon stress et à m’organiser au fil des semaines », avoue Lorenzo. « J’ai plus agi comme un médiateur dans le groupe, même s’il a fallu se parler franchement pour le bien du projet », relève lui Adam.

Et leur travail et investissement a porté ses fruits. 54 participants (étudiant∙es et personnels) ont joué les apprenti∙es détectives dans deux salles du campus tout au long de la semaine. Les retours sont positifs « mais les groupes se connaissaient déjà : peut-être qu’il aurait fallu les mélanger davantage pour favoriser les rencontres », concluent-ils, pensifs.