Les étudiants relais-santé, au cœur de la prévention

Les étudiants relais-santé sensibilisent de manière ludique les étudiant∙e∙s angevins sur plusieurs thématiques (alcool, alimentation, sexualité, etc.). Une nouvelle campagne de recrutement est lancée en avril.

Emma et Amélie, étudiantes relais-santé depuis deux ans. Il n’est pas rare de les voir en pleine discussion avec leurs pairs. Vêtu∙e∙s d’un tee-shirt jaune ou d’un sweat violet, ils et elles se distinguent facilement à la BU, au RU, dans les halls des facultés, ou lors des événements organisés à l’Université d’Angers. Il s’agit des étudiants relais-santé (ERS), rattachées au SSU et dont les missions sont d’interpeller, de sensibiliser et de responsabiliser les étudiant∙e∙s sur plusieurs thématiques : sommeil, alimentation, alcool, sexualité, sécurité routière… « Une dizaine de personnes sont recrutées chaque année en juin pour préparer l’année suivante, retrace Céline Maudet, infirmière au SSU et en charge des ERS depuis 2002. Ils et elles sont issues de toutes les filières et de tous les campus. Il ne faut pas cependant que ce soit leur première année post-bac à l’université. L’idée est de constituer une équipe mixte la plus représentative de la communauté étudiante, et de co-construire ensemble les projets à mettre en place. »

Bienveillance et ouverture d’esprit

Distribution alimentaire pendant les confinements, participation aux collectes de sang, relais des campagnes nationales de prévention… Tout au long de l’année, les ERS sont présents sur des stands, aux côtés de professionnel∙le∙s du SSU, pour proposer des activités ludiques et autres examens médicaux selon les événements (tests de vue et d’audition par exemple).

Ils et elles signent un contrat s’étalant de fin août à mai, pour un temps de travail équivalent à 20 h par mois rémunéré 11,68 € brut/heure. « C’est un travail plutôt plaisant, assure Emma Carasso, en 1ere année de master Toxicologie. Je cherchais avant tout à m’épanouir et à me rendre utile. Il faut faire preuve de bienveillance et d’ouverture d’esprit pour aller vers les autres. Bon, il faut aussi avoir du recul quand les étudiant∙e∙s ne veulent pas nous parler (rires). » « C’est sûr qu’à force d’aborder les gens, on développe une certaine aisance à l’oral, ajoute sa comparse Amélie Lepert, en 4^e de Pharmacie. Il faut être motivé∙e∙s et savoir travailler en équipe. Et puis il ne faut pas oublier que nous sommes aussi ici pour faire le relais entre les étudiantes et les soins auxquels ils et elles ont droit. »