Cédric Annweiler, nouveau doyen de la Faculté de santé

Élu à la tête de la Faculté de santé cet été, Cédric Annweiler succède à Nicolas Lerolle. Rencontre.

Cédric Annweiler. Professeur de gériatrie et biologie du vieillissement, Cédric Annweiler dirigeait le département Médecine de la Faculté de santé de l’Université d’Angers depuis 2017. En apprenant son élection comme doyen, Cédric Annweiler était « excité et impatient, se souvient-il. Aujourd’hui, je suis aussi fier et heureux de bénéficier de la confiance de l’ensemble des équipes : nous allons continuer de former les futur∙es professionnel∙les de santé et de faire rayonner la recherche et l’innovation sur le territoire. » Âgé de 43 ans, il est le plus jeune doyen de l’histoire des Facultés de santé en France.

Une attention accordée au bien-être

De nombreux défis l’attendent. Le premier : former efficacement un nombre croissant d’étudiant∙es pour lutter contre les déserts médicaux. « Pour cela, je compte m’appuyer sur le lancement du dispositif Territoires universitaires de santé (TUS) en 2020, poursuit le doyen. Non seulement les futur∙es étudiant∙es sont issu∙es de l’ensemble des territoires de notre subdivision, mais nous organisons en plus leur formation au sein de structures de soins du territoire grâce à des formateurs en lien avec la Faculté de Santé de l’UA. Le Maine-et-Loire, la Mayenne et la Sarthe doivent être un seul et unique espace de formation en santé. Les habitant∙es n’ont pas assez connaissance de ce dispositif, à nous de mieux le faire mieux connaître avec nos partenaires. »

Concernant la formation, Cédric Annweiler se targue d’être une faculté professionnalisante. « Chaque étudiant∙e doit acquérir ses connaissances en cours et ses compétences sur le terrain : nous partageons une vision de l’apprentissage en alternance. »

Et selon lui, la taille de la Faculté de Santé est même un atout. « Ici, les étudiant∙es et personnels ne sont pas des anonymes, il y a un lien important avec les enseignant∙es et l’équipe pédagogique. Il y a aussi une réelle attention accordée aux étudiant∙es, qui peuvent bénéficier de l’écoute et du soutien d’un assesseur dédié au bien-être, poste occupé par une professeure de psychiatrie, et de toute une équipe dédiée au suivi personnalisé. »

Enfin, la rentrée de septembre verra aussi la mise en place les réformes de maïeutique (avec une sixième année d’études pour être sage-femme) et du 3^e cycle de pharmacie, ainsi que l’évolution de la licence expérimentale de sciences infirmières, dont la première cérémonie de remise de diplômes aura lieu le 9 octobre prochain aux Greniers Saint-Jean.