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Rentrée 2022 : une université verte et citoyenne

A l’occasion de la traditionnelle conférence de presse de rentrée mardi 20 septembre, Christian Roblédo, le président de l’Université d’Angers, a passé en revue les nouveautés et a évoqué longuement les pistes et réflexions envisagées afin d’aller vers plus de sobriété énergétique à l’aulne d’un hiver qui s’annonce tendu sur le front de l’énergie.

Engagée depuis 2015 dans une trajectoire bas carbone, l’UA s’est dotée d’un schéma directeur de l’énergie pour les vingt-cinq prochaines années et travaille à la finalisation de sa certification ISO 50 001. Elle s’est aussi lancée dans une stratégie d’intracting avec la Banque des territoires depuis deux ans et de rénovation de son parc immobilier, notamment grâce au Plan de relance qui vise à réduire ses consommations. « Malgré une augmentation de 22 000 m² de nos surfaces, notre consommation d’énergie a baissé de 18 % grâce aux travaux effectués depuis dix ans, a souligné Christian Roblédo face à la presse. Depuis 2005, l’ensemble des bâtiments construits sont basse consommation et depuis 2009, ils respectent la norme THPE (très haute performance environnementale). Enfin, depuis 2017, le campus de Belle-Beille est raccordé au réseau de chaleur alimenté par la chaufferie biomasse, avec du bois essentiellement local ou provenant de déchets de l’industrie ou de taillis agricoles. Ainsi, l’ensemble de ces initiatives permettent à ce jour de limiter l’impact de la crise énergétique et les difficultés d’approvisionnement annoncées. »

Malgré cette dynamique et cette trajectoire bas carbone, l'UA prévoit néanmoins une augmentation de ses frais énergétiques de 48 % en 2022/2023, soit une hausse prévisionnelle de sa facture de plus d’un million d’euros.

Lancement d’un réseau des écoles universitaires de tourisme porté par l'Esthua

Aussi, une réflexion est engagée à l’échelle de l’établissement afin de poursuivre les efforts engagés et aller vers toujours plus de sobriété et efficacité énergétiques. A court terme, l’UA envisage le redémarrage du chauffage début novembre seulement, une diminution des températures d’un degré selon les directives gouvernementales, la mise en veille systématique des appareils numériques, le renforcement des éco-gestes et le recours au télétravail si l’État l’impose… « Au-delà de cette crise liée au conflit-ukrainien, nous sommes conscients de notre impact environnemental et de l’urgence climatique, a insisté le président. Donc nous nous mobilisons pour sensibiliser toute la communauté UA comme lors du Campus Day sur le thème de la nature. Je souhaite rassurer notre communauté et les familles et dire que nous ferons le nécessaire pour garantir les finances de l’UA certes mais aussi le travail et les cours en présentiel dans des conditions favorables. » Une réflexion plus globale sur la réduction de l’empreinte carbone liée aux mobilités nationales et internationales est également en cours avec les partenaires de l’UA.

Sur le plan des nouveautés, Christian Roblédo, qui était accompagné de plusieurs vice-présidents, s’est réjoui du lancement prochain d’un réseau des écoles universitaires de tourisme sous l’impulsion de l’Esthua pour s’adapter au contexte post-Covid et contribuer à la promotion et à la transformation des formations supérieures en tourisme.

Il a aussi indiqué que l’UA allait participer au projet Aspie Friendly, qui vient d’être retenu par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et qui vise l’acquisition rapide des bonnes pratiques nécessaires à l’accompagnement des étudiant∙es ayant des troubles du neuro-développement. Ce programme s’appuie sur les travaux initiés dans le cadre d’un nouveau cursus universitaire porté par le professeur Bertrand Monthubert de l’Université de Toulouse.

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