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La Suède s’invite à l’UA

Etienne de Gonneville, ambassadeur de France en Suède, a échangé avec des étudiant∙e∙s de droit et de l’IAE Angers, mardi 7 décembre. Vision de l’Europe, partenariats, formation universitaire… De nombreux sujets ont été évoqués.

Nommé ambassadeur de France en Suède en 2020 après notamment des expériences en Iran, aux États-Unis et au Vietnam, Etienne de Gonneville s’est exprimé devant des étudiant∙e∙s de la Faculté de droit, économie et gestion en master Law et finance, Droit international et européen, Droit public général, ainsi que de l’IAE Angers en master Management des affaires européennes et international. « Le Quai d’Orsay a demandé à ses ambassadeurs de parler de leur métier, de porter l’Europe partout en France, et la réalité des territoires français partout en Europe, a-t-il détaillé en préambule. On vit aujourd’hui une révolution industrielle, verte et digitale très importante et nous avons besoin d’une Europe forte. On ne peut pas la construire sans des relations bilatérales solides et nous allons avoir besoin de spécialistes des questions liées à la négociation européenne. La France et la Suède essayent de se rapprocher même si les décideurs suédois pensent que l’économie française est ancrée dans le XXe siècle. Aujourd’hui, il faut savoir que la Suède est le 10e partenaire économique de la France. »

L'UA renforce ses liens avec la Suède

L’ambassadeur a été interrogé sur la politique migratoire de la Suède (qui a accueilli 170 000 migrants en 2015), le respect du droit de l’Union européenne et de la Cour de justice (« malgré une population quelque peu indifférente aux questions européennes »), la présence économique française en Suède, la formation universitaire…

L’occasion pour Françoise Grolleau, vice-présidente à l’International de l’UA, de rappeler à l’ambassadeur que l’Université d’Angers a rejoint un consortium d’universités européennes, dont fait partie l’Université de Gävle en Suède. « C’est une grande chance puisque en raison de la sortie du Royaume-Uni du programme Erasmus, de nombreux étudiant∙e∙s suédois∙e∙s vont se tourner vers la France », a conclut l’ambassadeur.

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