Cap Europe se renforce

Cap Europe est une cellule d’experts dédiée au montage et à la gestion de projets européens de recherche et de formation. Depuis le début de l’année, Claire Manceau est la nouvelle responsable de ce service placé sous l’égide de la direction de l’international de l’UA depuis un an.

Alors que la création de la Communauté d’universités et d’établissements (Comue) expérimentale entre Le Mans et Angers a été officialisée fin 2020, Cap Europe est l’une des pierres angulaires de ce rapprochement et certaines de ses missions sont mutualisées. « Cela représente de nombreux avantages puisque nous faisons de la veille pour connaître les nouveaux appels à projets européens et nous informons les chercheurs des aides financières disponibles », souligne Claire Manceau, la nouvelle responsable. Il y a une réelle ambition à professionnaliser le montage de projets européens au sein de la Comue en augmentant la participation des établissements aux projets de recherche et de formation. »

Des webinaires d’informations communs aux deux établissements ont été organisés en février et d’autres évènements suivront lors de ce premier semestre. « D’autant plus que débute la nouvelle période de programmation européenne 2021-2027 avec des budgets en hausse et des changements dans les instruments de financement comme dans Horizon Europe, le programme de financement de la recherche et de l’innovation. Le renforcement de l’équipe Cap Europe est donc à la hauteur de l’enjeu. » Et pour le moment, le bilan est encourageant. « Nous avons déjà constaté des premiers résultats positifs : des porteurs de projet se sont manifestés et d’autres projets sont à l’étude. Par exemple, trois dossiers de bourses ERC (financement du Conseil européen de la recherche pour des projets d’excellence scientifique) vont être déposés début avril », ajoute-t-elle.

Cinq personnes au sein de Cap Europe

Claire Manceau est responsable de Cap Europe

Après onze années en tant que directrice de l’association La Maison de l’Europe en Sarthe, Claire Manceau a donc rejoint l’UA le 4 janvier dernier. « L’Europe a toujours fait partie de mon ADN, j’ai eu de nombreuses opportunités de mobilité européenne pendant mes études en Norvège, Autriche ou encore en Allemagne. De plus, mon expérience à la Maison de l’Europe m’a permis de me spécialiser dans le montage et la gestion de projets européens, détaille-t-elle. J’ai toujours voulu participer au développement de la mobilité en Europe. »

L’UA va accueillir une chercheuse canadienne post-doctorale

En attendant, les deux universités se distinguent déjà concernant les projets européens : celle du Mans a décroché trois projets de coopération scientifique internationale tandis que l’UA, avec le laboratoire Temos (temps, mondes, sociétés), accueillera en septembre prochain la chercheuse canadienne post-doctorale Susanne Commend. Cette dernière explorera la thématique de la prise en compte du handicap dans les politiques internationales à destination des enfants. Son poste sera financé à hauteur de 190 000 euros par la bourse européenne Marie-Curie, un programme qui favorise la mobilité européenne et internationale des chercheurs et qui constitue un élément essentiel de l'acquisition et du transfert des connaissances entre les nations et les hommes. Pour les deux universités, ces projets renforcent leur ouverture internationale et leur attractivité.