Des étudiants de l’IUT mobilisés contre les handicaps invisibles

Dans le cadre d’un projet tutoré, cinq étudiant∙es de l’IUT Angers-Cholet ont organisé lundi 6 février un atelier de prévention autour des handicaps invisibles. Le SSU, le Relais handicap et Nightline se sont associés à la journée.

Le SSU et Night étaient mobilisés aux côtés des étudiants de l'IUT lundi 6 février.

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Affiché en format A4 dans le hall de la Faculté des lettres, langues et sciences humaines, cet exercice mathématique lu par une personne souffrant de dyslexie attire l’œil de plusieurs étudiant∙es.

C’est le but souhaité par Fabien, Adèle, Kyllian, Louisa et Solveg, en 2^e année Gestion des entreprises et des administrations à l’IUT Angers-Cholet. Lundi 6 février, dans le cadre de leur projet tutoré, ils et elles ont tenu un stand de sensibilisation en lien avec différentes thématiques : handicap visuel, troubles auditifs ou de la santé mentale, trouble dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie). « Ils sont souvent méconnus car invisibles et peuvent toucher beaucoup de monde donc nous souhaitions sensibiliser au mieux, détaille le groupe. Nous avons contacté en amont le Relais handicap de l’UA pour organiser la journée et trois d’entre nous ont aussi été formés par l’institut pour déficients visuels MontéClair. »

Le SSU et Nightline mobilisés

En dessous du problème mathématique, un autre texte dispense quelques précieux conseils de mise en page d'un document pour une meilleure compréhension : appuyer le texte à gauche, ne pas le justifier et faire attention à bien séparer les paragraphes, utiliser une police sans empattement (Arial ou Verdana) avec une taille de caractère 12… 

Enfin, à côté, une étudiante volontaire tâtonne de ses deux mains dans une boîte en carton pour retrouver les deux objets similaires parmi une dizaine. « C’est un exercice difficile qui permet de se rendre compte que le toucher est très important lorsqu’on ne voit pas », précise Fabien, qui a aussi pu compter dans l’après-midi sur la présence d’Hugo Passignat, étudiant en 6^e année de médecine, pour évoquer les troubles dys. 

En face, le SSU et ses étudiant∙es relais-santé (ERS), et l’antenne angevine de Nighline - qui a présenté son kit de vie -, ont échangé avec leurs camarades de la Faculté sur plusieurs thématiques : sommeil, alimentation, santé mentale, alcool… « Les ERS ont délivré des conseils de prévention pour éviter de développer des acouphènes ou d’autres signaux de mal-être », précise Céline Maudet, infirmière au SSU. 

« Nous avons pris plaisir à réaliser ce projet, conclut le groupe. Les étudiants étaient intéressés et volontaires, et même une journaliste d'NRJ est venue nous interviewer. »