Des étudiant∙e∙s retracent l’histoire des Banques Populaires

Dans le cadre de leur 2^e année de master Archives, huit étudiant∙e∙s ont réalisé un guide des sources détaillant l’histoire des Banques Populaires. La remise du guide a eu lieu jeudi 3 février à Angers.

Les chiffres donnent le tournis. 2 750 heures de travail ont été nécessaires pour retrouver 1 151 articles consacrés à l’histoire de la Banque Populaire, auprès de 423 producteurs d’archives. Le tout compilé dans un guide des sources de 575 pages.

Bénédicte Grailles, Anne-Laure Guinault, Estelle Cepparo, Céline Castaing (responsable partenariat à la FNBP), Béatrice Vignon (directrice de la communication à la FNBP), Jérémie Maria, Guillaume Mortier, Agnès Arendo, Juliette Hascoet, Alexis Hamelin, et Vanessa Olry. Entre octobre 2021 et janvier 2022, huit étudiant∙e∙s en 2^e année de master Archives, option Gestion des services et des documents d’activité, ont mené à bien le projet « Aux sources des Banques Populaires ». « Cet établissement est un partenaire historique de la formation Archives de l’Université d’Angers : nous avons déjà travaillé avec eux sur un projet d’indexation des conseils syndicaux de la Fédération nationale des banques Populaires (FNBP), souligne Bénédicte Grailles, responsable pédagogique du master Archives à l'UA. A la fin du XIXe siècle, il existait plus de 200 Banques Populaires. Beaucoup d’entre elles ont fusionné par la suite et il était important de retracer leur histoire et de communiquer sur leurs valeurs coopératives. » « Ce guide va en effet nous permettre de découvrir notre histoire et de favoriser la recherche en interne et externe sur les Banques Populaires », appuie Jérémie Maria, chef de projet Archives et histoires à la FNBP.

« Un partenariat essentiel »

Élaboration d’une note méthodologique du recueil des données, enquête archivistique dans les fonds d'organismes (préfectures, chambres de commerce et d’industrie, tribunaux de commerce, etc.) conservés dans différents services d’archives départementaux et nationaux, uniformisation des résultats, rédaction et mise en page, importation des données dans une base spécifique… Pour chaque fonds ou article trouvé, les étudiant∙e∙s relevaient la référence (ou cote), l’intitulé (ou titre), l’auteur, la date, et le niveau de description.

Pendant plusieurs mois, Anne-Laure Guinault, Rose-Marie Oger, Alexis Hamelin, Guillaume Mortier, Vanessa Olry, Agnès Arendo, Estelle Cepparo et Juliette Hascoet ont phosphoré, avec le soutien de la mission Archives et histoires de la FNBP. « C’était un projet innovant et nous sommes fier∙e∙s d’avoir répondu à un besoin important », précise Estelle Cepparo. « Les étudiant∙e∙s ont travaillé de manière méthodique et rigoureuse, ajoute Bénédicte Grailles. Outre la gestion de projet et le travail en équipe, ils et elles ont mobilisé plusieurs compétences archivistiques (système de classement, modalités d’indexation, valorisation du projet). »  « Leur travail a été colossal et ce guide sera enrichi chaque année, continue Jérémie Maria. Ce partenariat avec l’UA est essentiel à nos yeux. »