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Séparés par des virgules

Across the border : découvrir les richesses agronomiques d’un autre pays !

Les étudiant.e.s de BUT2 Génie Biologique du parcours agronomie vont partir en stage d’ici quelques semaines … et pour certain.e.s, le trajet sera un peu plus long que celui de leurs camarades ! En effet, cinq d’entre eux traverseront les frontières pour atterrir respectivement en Irlande, aux Pays-Bas, au Vietnam et en Afrique du Sud. Lara, Mathilde, Eloi et Fédor se sont livrés sur leurs motivations, les démarches effectuées, les obstacles rencontrés ainsi que sur leurs attentes quant à cette expérience : retour synthétique ci-après.

photo des 4 étudiants debout

Les structures d’accueil

Lara part dans une station expérimentale à Buon Ma Thuot qui appartient au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Elle sera chargée d’établir des bilans d’éléments nutritifs, notamment NPK de plusieurs filières agricoles tropicales. Pour cela, elle devra mener plusieurs types d’essais en champs. Ce travail de terrain sera enrichi par un travail de laboratoire pour analyser les données et proposer des axes d’amélioration dans le but de tendre vers une agriculture plus raisonnée, et donc durable.

Margaux accompagnera un enseignant chercheur de l’université de Stellenbosch en Afrique du Sud. Son stage portera sur une expérimentation sur le vin rouge. Elle travaillera à l’ajout de nouveaux agents de collage au vin et à l’évaluation de leur efficacité en termes de modifications sensorielles et chimiques induites dans le vin.

Eloi et Fédor se rendent tous deux en Irlande, chez Teagasc (équivalent de l’INRA en France). Ils assureront le suivi d’expérimentations sur le pâturage de vaches laitières. Ils devront réaliser des relevés sur le terrain et analyser les données en laboratoire.

Démarches de recherche en amont

La plupart des étudiants ont bénéficié de l’accompagnement de John Cowles, enseignant d’anglais au sein du département Génie Biologique, afin de rédiger des outils de candidature efficaces en langue anglaise. L’université d’Angers propose par ailleurs des ateliers d’aide à la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation.

En outre, M. Cowles a transmis aux étudiant.e.s une liste d’anciens étudiant.e.s déjà parti.e.s en stage à l’étranger voire actuellement encore en poste dans des structures internationales.

Pour certains, l’identification des contacts et des potentiels futurs recruteurs s’est faite par le biais d’une veille : lecture de revues, d’articles scientifiques, etc.

Motivations

Sur le plan professionnel, les étudiant.e.s montrent une volonté de découvrir les enjeux liés à l’agriculture à l’échelle internationale, de se familiariser avec d’autres pratiques d’élevage et systèmes agricoles ainsi que de perfectionner leur niveau d’anglais.

Mais cette expérience particulière les invite aussi à se questionner sur leurs motivations personnelles. A cette question, tous répondent qu’il s’agira pour eux de découvrir une nouvelle culture, d’élargir leur horizon, de faire des rencontres et de gagner en autonomie.

Obstacles rencontrés

Le principal obstacle rencontré lors de la recherche de stage est de faire face à beaucoup de retours négatifs voire à une absence de retours. Il faut s’y prendre en avance pour respecter les délais impartis et pallier les difficultés de communication.

De plus, les jeunes déplorent le manque d’informations sur les bourses ou autres aides financières de l’université. Face à cette difficulté, ils se sont tournés vers le pôle Relations Internationales, qui a été d’une grande aide pour répondre à leurs questions.

Enfin, la durée du stage ne correspond pas aux conditions d’obtention des bourses et/ou aides à la mobilité. Pour être éligible, il faut que le stage dure minimum 12 semaines, tandis que leur parcours de formation en impose 8. Il a fallu s’arranger pour leur permettre de partir plus longtemps.

Logement sur place

Les étudiant.e.s se sont tournés vers les logements privés (location saisonnière, logement chez l’habitant ou encore colocation), les hôtels et les résidences étudiantes. Leurs interlocuteurs sur place les ont aidés dans la recherche d’un toit pour ces quelques semaines de stage.

Bourse et aides financières

Tous les étudiant.e.s ont constitué des dossiers pour obtenir une bourse. L’université d’Angers propose des aides à la mobilité internationale. Le montant varie en fonction de la durée du stage et de la destination. Cette aide financière permet de financer une partie des frais de transport, d’hébergement et de vie une fois sur place.

Une étudiante a formulé une demande auprès de la fondation Pierre Ledoux pour son stage au Vietnam. Cet organisme indépendant permet à des jeunes d’effectuer une mobilité sortante dans les pays émergents.

Attentes particulières

Enfin, tous les étudiant.e.s s’accordent à dire que ce qu’ils attendent de ce stage, c’est de partager leurs expériences avec d’autres professionnel.le.s, d’échanger sur des thématiques professionnelles et en définitive, de murir sur le plan personnel.

Nous leur souhaitons de belles découvertes et un agréable séjour !

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