Un potager en construction à l’IUT

À l’initiative de leur enseignant Benjamin Albert-Fournier, six étudiantes de deuxième année du BUT Génie Biologique parcours Agronomie ont décidé de donner vie à un projet à la fois écoresponsable et pédagogique : la création d’un potager sur le campus de Belle-Beille à l’IUT.

« Notre prof nous a dit qu’il trouvait dommage qu’il n’y ait plus de projet de ce type à l’IUT, explique l’une d’elles. Il y a du matériel, de l’espace... alors pourquoi ne pas se lancer ? » L’idée a immédiatement séduit le groupe, composé de Blanche, Camille, Océane, Castille, Mathilde et Alice.

Un projet collaboratif

Accompagnées par Éric  Baehrel et Yann Guegan du service technique, les étudiantes ont imaginé et réalisé deux premiers « rectangles potagers », du découpage des planches à leur peinture et leur assemblage.
Le projet, amorcé en mai dernier, a véritablement pris forme cette année. Après quelques ajustements (le premier modèle en triangles s’étant révélé peu stable), elles ont opté pour une structure plus solide et durable. La construction s’est faite sur leur temps libre, souvent pendant la pause du midi : « On mangeait vite, puis on bricolait avant de tout ranger. Ce n’était pas toujours simple avec le timing, mais on était motivées », précisent-elles.

Un prolongement de leur formation

Ce potager n’est pas qu’un projet décoratif : il s’inscrit pleinement dans la formation des étudiantes.
« En agronomie, on apprend à analyser le sol, à mesurer le pH, la matière organique… Ici, on met concrètement en pratique ce qu’on étudie », explique l’une d’elles.
Le groupe prévoit également de cultiver de l’orge, en lien avec un projet de bière mené par les étudiants de troisième année du parcours Sciences des aliments et biotechnologie.

Et la suite ?

La prochaine étape consiste à trouver de la terre et du compost pour remplir les carrés avant de semer les premières graines. Le projet est ouvert à tous les étudiants de l’IUT. « Il y a un côté bricolage et un côté culture, ça peut plaire à beaucoup de monde », soulignent les étudiantes, qui invitent celles et ceux intéressés à les rejoindre.

Leur ambition est de transmettre le projet d’année en année : « Nous avons posé les bases, les prochaines promotions pourront poursuivre, agrandir le potager et diversifier les cultures. » À plus long terme, elles imaginent pourquoi pas planter quelques arbres fruitiers ou même créer des paniers solidaires avec les futures récoltes.