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Portrait de Marie Badreau, alumni de la Faculté des Sciences

À l'occasion de la semaine des mathématiques, qui se déroule du 6 au 15 mars 2023, découvrez le portrait de Marie Badreau, ancienne étudiante en Master Data Science à la Faculté des Sciences.

Un parcours atypique

Infirmière de profession, Marie a décidé de reprendre des études en 2017 pour étudier les mathématiques et l’informatique, disciplines qu’elle affectionnait et dont la pratique lui manquait.

À l’époque - la double licence mathématiques/informatique n’existant pas - c’est donc naturellement que Marie s’est dirigée vers une licence MPCIE (Mathématiques, Physique, Chimie, Informatique et Économie). Elle approfondit alors ses connaissances en informatique et découvre la théorie mathématique. Des souvenirs qu’elle raconte avec bienveillance en mentionnant « des cours bien faits, et des professeurs qui sont de bons enseignants ».

C’est également pendant ces années que Marie entend parler du Master Data Science de l’Université d’Angers, qui combinait ces deux matières fétiches. Décidée à l’intégrer, elle choisit alors la spécialité maths appliqués en L3. Un choix pertinent, puisque Marie rejoint le Master Data Sciences en 2020.

L'alternance en Master Data Science

Marie réalise sa deuxième année de Master en alternance, au sein d’un laboratoire de l’INSERM, basé à la Faculté de Santé d’Angers. Sous la direction du docteur Alexis Descatha, elle étudie au sein d’une équipe de biostatisticiens la question du retour des femmes au travail après un cancer du sein.

 Un choix qu’elle ne regrette pas, malgré une charge de travail plus conséquente, et qu’elle qualifie de « très intéressant car l’alternance permet de se confronter au monde du travail et à la réalité de ce qu’on va attendre de nous. Le fait de travailler en équipe m’a beaucoup plu [...] et puis il y a quand même un gros point positif, c’est qu’on a un salaire. »

Autres avantages de l’alternance : en apprendre plus sur l’organisation de l’entité dans laquelle on est accueillis et pouvoir s’y sentir « vraiment intégrés ». Une intégration qui, bien souvent, se traduit par une offre d’embauche.

La poursuite d'études en doctorat 

Mais Marie ne compte pas s’arrêter là. Par passion, elle poursuit ses études et débute une thèse académique en octobre 2022, affiliée au Laboratoire Manceau Mathématiques (LMM) et codirigée par M. Frédéric Proia, enseignant-chercheur à l’Université d’Angers. 

Les compétences apportées par sa formation antérieure, autant en théorie mathématique qu’en programmation, l’aident à aborder cette nouvelle étape. Marie évoque « les projets proposés en licence et en master qui ont permis de se former pour le travail de recherche réalisé en doctorat ». 

Interrogée sur son sujet de thèse, Marie nous résume en quelques mots qu’elle étudie « les séries chronologiques, c’est-à-dire tout ce qui touche aux données qui évoluent dans le temps. On estime les données à venir à partir des données du passé pour voir si les estimations sont fiables dans le temps ». L’exercice est surtout théorique ; Marie réalise quelques simulations de données via le logiciel R ou la programmation en python. 

Et après ?

Deux possibilités de carrière : enseignante-chercheuse dans le public ou data scientist dans le privé. Il reste encore 2 ans et demi à Marie pour faire son choix !
En attendant, à la question « quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un étudiant qui souhaiterais emprunter la même voie que toi ? » Marie répond avec sincérité « s’il est vraiment motivé, qu’il s’accroche, et qu’il est passionné par les maths et l’informatique, alors il faut se lancer ! ». Elle ajoute que « la charge de travail n’est pas forcément plus importante en licence et master ». Avec une bonne organisation, rien d’impossible donc ! 

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