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Séparés par des virgules

Unissons-nous contre les violences, les discriminations et le harcèlement

Engagée contre toutes formes de violences sexistes et sexuelles, de discriminations et de harcèlement, l'UA s'associe à la campagne d'affichage #UNIUNIE de l'Université de Genève. Comme de nombreuses universités dans le monde, elle relaiera cette campagne sur ses campus à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes du 25 novembre. A

"Fais pas ci", "fais pas ça", "tu aurais dû"... nombreuses sont les injonctions faites aux victimes de violences. "Avec cette campagne nous voulons interpeller la communauté et  cesser de faire porter le poids de la prévention uniquement sur les épaules des victimes", indique David Niget, chargé de mission Égalité.  "Le soutien aux victimes et aux témoins reste au cœur de nos intentions, poursuit-il. Notre volonté est de faire connaître la cellule d'écoute et d'accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles, de discriminations et de harcèlement, qui propose à la fois écoute par les pair·e·s et recours à des professionnel·le·s des services de santé."

En savoir plus sur la cellule violences

Les visuels de la campagne d'affichage

Messages diffusés par l'Université d'Angers à compter de novembre 2021.

Et si au lieu de commenter mes jambes, ma tenue, mon décolleté, ma démarche, vous commentiez mon travail ? Je suis incapable de supporter une petite blague transphobe. Tout comme mon avocat. Mon orientation sexuelles n'est pas un choix. Ton homophobie, si. Les soirées étudiantes devraient être des moments festifs, conviviaux, de partage, pas des moments à risque. Vous n'aidez aucune doctorat en l'appelant ma petite, ma grande, ma jolie, à moins qu'elle n'étudie le harcèlement au travail. Vos blagues homophobes sont si bien trouvées, originales, drôles, hilarantes que je peux désormais les raconter au tribunal. Je n'ai pas besoin d'une main sur l'épaule, de paternalisme, de faveurs, d'un type derrière moi pour réussir. Vos blagues sexistes sont insupportables, dégradantes, méprisantes, humiliantes même si je souris. Ma jupe est-elle trop longue, trop courte, trop colorée, trop ouverte ou ai-je le droit d'étudier tranquille? Pour vous c'est juste une blague. Pour moi c'est du mal-être, du dégoût, de la peur, de l'anxiété. Quand je ne dis pas clairement oui, c'est que je dis clairement non. Il se sentait très fort, tout puissant, irréprochable, dans son droit jusqu'à ce que quelqu'un ne lui demande d'arrêter. Le pire ce n'est pas les remarques, les pressions, le malaise, l'humiliation, c'est que personne ne réagisse. Étudiant·es ou personnel, victime ou témoin de violences, de discriminations, de  harcèlement, ne restez pas seul·e. Contactez la cellule d'écoute et d'accompagnement de l'UA. 

Messages diffusés par l'Université d'Angers à compter de mars 2024 :

Tu ne vois pas mon handicap, mais je vois ton regard méprisant Mon handicap est peut-être invisible mais il n'est pas imaginaire Je ne t'impose pas ma religion, ne m'impose pas tes remarques blessantes. Toutes les couleurs sont belles, toutes les opinions ne le sont pas. Peu importe notre origine, notre couleur de peau, notre religion, ici nous sommes avant tout étudiantes et étudiants. Tu n'es peut-être pas à l'origine de cette publication raciste, mais ton like aussi m'a blessé. La violence n'est jamais ordinaire, banale, acceptable. Elle fait toujours mal. La transphobie n'est pas une opinion, c'est un délit puni par la loi. Utiliser le prénom que j'ai choisi, c'est me permettre d'être moi.

Tous les messages en version texte

  • Et si au lieu de commenter mes jambes, ma tenue, mon décolleté, ma démarche, vous commentiez mon travail ?
  • Je suis incapable de supporter une petite blague transphobe. Tout comme mon avocat.
  • Mon orientation sexuelles n'est pas un choix. Ton homophobie, si.
  • Les soirées étudiantes devraient être des moments festifs, conviviaux, de partage, pas des moments à risque.
  • Vous n'aidez aucune doctorat en l'appelant ma petite, ma grande, ma jolie, à moins qu'elle n'étudie le harcèlement au travail.
  • Vos blagues homophobes sont si bien trouvées, originales, drôles, hilarantes que je peux désormais les raconter au tribunal.
  • Je n'ai pas besoin d'une main sur l'épaule, de paternalisme, de faveurs, d'un type derrière moi pour réussir.
  • Vos blagues sexistes sont insupportables, dégradantes, méprisantes, humiliantes même si je souris.
  • Ma jupe est-elle trop longue, trop courte, trop colorée, trop ouverte ou ai-je le droit d'étudier tranquille?
  • Pour vous c'est juste une blague. Pour moi c'est du mal-être, du dégoût, de la peur, de l'anxiété.
  • Quand je ne dis pas clairement oui, c'est que je dis clairement non.
  • Il se sentait très fort, tout puissant, irréprochable, dans son droit jusqu'à ce que quelqu'un ne lui demande d'arrêter.
  • Le pire ce n'est pas les remarques, les pressions, le malaise, l'humiliation, c'est que personne ne réagisse.
  • Tu ne vois pas mon handicap, mais je vois ton regard méprisant.
  • Mon handicap est peut-être invisible mais il n'est pas imaginaire
  • Je ne t'impose pas ma religion, ne m'impose pas tes remarques blessantes.
  • Toutes les couleurs sont belles. Toutes les opinions ne le sont pas.
  • Peu importe notre origine, notre couleur de peau, notre religion, ici nous sommes avant tout étudiant·es.
  • Tu n'es peut-être pas à l'origine de cette publication raciste, mais ton like aussi m'a blessé.
  • La violence n'est jamais ordinaire, banale, acceptable. Elle fait toujours mal.
  • La transphobie n'est pas une opinion c'est un délit puni par la loi.
  • Utiliser le prénom que j'ai choisi c'est me permettre d'être moi.
  • Étudiant·es ou personnel, victime ou témoin de violences, de discriminations, de  harcèlement, ne restez pas seul·e. Contactez la cellule d'écoute et d'accompagnement de l'UA.
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