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En mission pour l’orientation
Maîtresse de conférences en droit public, Martine Long est la nouvelle chargée de mission Liaison lycées-université (LLU) de l’Université d’Angers. Elle peut compter sur une équipe dévouée, composée, entre autres, d’une quinzaine d’ambassadeurs.
Martine Long, au centre avec la veste rouge, aux côtés des ambassadeurs LLU et des membres du SUIO-IP. Si l’Université d’Angers est régulièrement sur le podium concernant le taux de réussite en licence de ses étudiant∙es, la transition entre le lycée et les études supérieures n’est pas simple pour toutes et tous. Difficultés à bien préparer son orientation et à s’informer sur les formations, adaptation à une nouvelle pédagogie et à un nouveau rythme de vie… les craintes peuvent être nombreuses.
Pour y remédier, la nouvelle chargée de mission LLU - Martine Long - et l'équipe des ambassadeurs, ont dégagé un premier axe de travail, en lien avec le SUIO-IP : lutter contre les déterminismes sociaux et les inégalités territoriales pour offrir à chacun∙e la possibilité de poursuivre ses études vers le supérieur et d’y décrocher un diplôme.
« Je souhaite renforcer l’information dans les quartiers prioritaires et les territoires éloignés des centres universitaires, détaille-t-elle. Cela fait suite aux nombreux dispositifs (Journée portes ouvertes, M’essayer c’est m’adopter, soirées parents à Angers, Cholet et dans les lycées) mis en place pour favoriser les échanges. Nous avons par exemple une quinzaine d’ambassadeurs LLU et d’étudiants tuteurs qui se déplacent dans les lycées du département plusieurs fois dans l'année pour présenter l’UA et répondre aux interrogations des élèves : c’est une base solide sur laquelle il faut s’appuyer. »
Rééquilibrer la balance
Autre thématique qui sera étudiée : l’orientation. Selon un rapport de l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) - auquel a participé Isaïe Helias, chef de projet Étoile à l’UA -, les filles osent diversifier leur profil lors des choix d'enseignement de spécialités pour la première générale tandis que les garçons ont tendance à se spécialiser notamment dans les disciplines scientifiques.
Ce qui creuse les inégalités d’accès aux écoles d’ingénieurs et entraîne donc un déséquilibre puisque moins d’un tiers des étudiant∙es sont des femmes. « Il faut les inciter davantage à poursuivre leurs études dans les filières techniques et scientifiques, espère Martine Long. C’est d’ailleurs l’objectif de l’événement Industri’elles, organisé depuis deux ans au SUIO-IP, et qui invite une cinquantaine de lycéennes à créer un projet industriel de A à Z. »