Non aux discriminations

Enseignante-chercheuse en droit privé à l’Université d’Angers, Flore Gasnier est la nouvelle référente de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Rencontre.

« Je ne peux accepter les discriminations liées aux origines et à l’antisémitisme. » Nommée le 27 février dernier, Flore Gasnier mène les actions pour promouvoir la lutte contre toute manifestation de racisme et d’antisémitisme à l’Université d’Angers, établissement qu’elle connaît bien puisqu’elle y a étudié et y est maîtresse de conférences depuis 2012.

Son premier rendez-vous est la semaine de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, organisée cette année du 20 au 26 mars. « C’est un moment privilégié pour diffuser une culture de la vigilance concernant la question des discriminations liées à l’origine, estime l’enseignante-chercheuse, d’origine coréenne. D’autres actions vont suivre en 2023, en lien notamment avec le plan national de lutte contre le racisme présenté en début d’année par le gouvernement. »

Ces actions restent à définir et Flore Gasnier se réjouit, à cet égard, de pouvoir accomplir sa mission avec le soutien d’un groupe de travail composé de membres de la commission Égalité, notamment son chargé de mission David Niget, et d’autres instances universitaires. Un groupe de travail sur les réfugiés a également été mis en place dans le but d'aider les étudiant∙es dans leurs démarches.

Surtout, elle entend s’appuyer sur le dernier rapport d’Acadiscri sur le racisme, dont l’enquête a été menée à l’Université d'Angers sur une période de trois mois (du 31 mars au 30 mai 2021 pour les étudiant∙es et du 2 décembre 2021 au 15 mars 2022 pour les personnels) pour améliorer les actions contre les discriminations liées à l’origine et à l’antisémitisme.