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Le projet TEC-TOP présenté à la Commission internationale de santé au travail

Durant quatre jours, l’International Commission on Occupational Health (ICOH) s’est réunie à Angers pour un « midterm meeting » (réunion entre deux congrès mondiaux). L’événement a notamment été l’occasion pour Alexis Descatha de présenter les résultats de son programme de recherche TEC-TOP (Translational Epidemiological Center for Toxicology, Occupational health, and Preparedness).

Fondée dès 1906, l’International Commission on Occupational Health (ICOH, ou Commission internationale de la santé au travail, en français) compte quelque 2000 membres à travers une centaine de pays. Entre deux congrès mondiaux, organisés tous les 3 ans (le prochain aura lieu au Maroc en 2024), ses membres les plus importants se réunissent en « midterm meeting ».

Pour la première fois, Angers a été choisie pour accueillir cet événement. Une cinquantaine de scientifiques se sont retrouvés au Centre des Congrès du dimanche 14 au mercredi 17 mai. D’autres ont pris part aux travaux à distance.

Créer un centre de référence

Alexis Descatha a présenté ses travaux le 16 mai
Alexis Descatha a présenté ses travaux le 16 mai.
À cette occasion, l’ICOH a demandé au professeur Alexis Descatha, membre de l’équipe angevine de recherche Irset-Ester, praticien hospitalier à la tête du Centre antipoison et de toxicologie du Grand Ouest au CHU d’Angers, de présenter le projet qu’il porte depuis bientôt 3 ans.

Le projet TEC-TOP (Translational Epidemiological Center for Toxicology, Occupational health, and Preparedness), soutenu par la Région Pays de la Loire, Angers Loire Métropole, l’Université et le CHU d’Angers, a pour but de donner naissance à un centre de référence national et international en épidémiologie translationnelle dans les domaines de la santé au travail, de la toxicologie, de l’anticipation et de la réponse rapide aux crises sanitaires. Rapprochant des chercheurs, praticiens, experts, acteurs institutionnels et du monde de l’entreprise, il vise plus précisément à :

  • mettre au point des matrices emplois-expositions relatives aux facteurs biomécaniques (par exemple, manutention de charges lourdes) permettant d'évaluer l'exposition d'un travailleur sur l'ensemble de sa carrière (fréquence, intensité…).
  • proposer des recommandations et guides pratiques dans le domaine de la toxicologie aiguë, constituant une aide aux structures de premiers secours, en cas d'accidents industriels, par exemple.
  • développer des enseignements d’aide à la décision et d’anticipation des crises sanitaires (comme la Covid) à destination des professionnels de santé au travail et des professionnels de santé en milieu isolé.
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