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Une solution innovante pour la rééducation des patients
Porté par Nicolas Delanoue, enseignant-chercheur à Polytech Angers et membre du Laris, et mis en place dans le cadre du réseau SAM, le projet DIP (dynamomètre isocinétique portatif) vise à créer un siège portatif favorisant la rééducation du genou.
Créé par la Comue Angers – Le Mans depuis 2019, le réseau SAM (santé, activités, métiers de l’ingénierie) est composé des universités d’Angers et du Mans, du CHU d’Angers, des centres hospitaliers du Mans, et de Laval. Il vise à promouvoir la collaboration entre les professionnel∙les, les praticien∙nes et les enseignant∙es-chercheur∙es de différentes formations dans le but de réfléchir au développement des procédures et usages des nouveaux matériels technologiques (applications numériques ou équipements) dans une logique de soin, de traitement, et de diagnostic médical.
Un siège accessible et déplaçable
Nicolas Delanoue, enseignant-chercheur à Polytech Angers.Depuis 2020, un projet porté par Nicolas Delanoue, avec plusieurs partenaires angevins (École des arts et métiers, centre de rééducation Les Capucins, CHU) et du territoire (Université du Mans et hôpital de Laval), est en cours de finalisation. « Il s’agit d’un siège destiné aux sportifs et aux patients souffrant de pertes musculaires autour de l'articulation du genou afin de mieux les accompagner dans leur rééducation, pointe l’enseignant-chercheur. Le but est de mesurer la puissance développée de la jambe testée grâce à un dynamomètre en imposant une vitesse constante de rotation au niveau d'un genou (ce que l’on appelle l'isocinétisme). »
Créés à l’origine dans les années 1960 par la Nasa, les dispositifs isonétiques visaient à connaître l’impact de la microgravité sur la capacité musculaire des astronautes. Aujourd’hui, ces sièges sont onéreux et encombrants puisqu’équipés d’un moteur électrique rotatif souvent associé à un lourd réducteur. Des étudiant∙es des Arts et métiers ont ainsi imaginé un premier modèle. Un autre groupe a réalisé une conception assistée par ordinateur puis a assemblé et fabriqué mécaniquement le premier prototype. Pendant ce temps, des étudiant∙es de Polytech Angers ont développé le logiciel de commande du moteur respectant le protocole médical.