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Séparés par des virgules

La recherche soucieuse de ses émissions de carbone

La recherche à l’UA s’engage dans la démarche DD&RS (développement durable et responsabilité sociétale) avec l'appel à projets Mobilité internationale de la recherche (Mir).


Crédit photo : Alexandra Boccarossa / SFR ICAT et Confluences
Persuadé que la science doit s’ouvrir à la société, une politique volontariste en matière d’Open Access a rapidement été développée depuis 2014 (création d’une archive ouverte, bonus Open Access, organisation d’Open Access Week, accompagnement à l’élaboration de plans de gestion de données…). Pour amplifier la dissémination des savoirs, l’UA s’investit chaque année dans des évènements grand public comme la Nuit européenne des chercheurs, la Fête de la sciences ou encore Ma thèse en 180 secondes. Elle adhère à The Conversation (média gratuit en ligne) et a créé un concours photographique dont les clichés lauréats sont exposés sur les campus. Un nouveau pas a été franchi en 2021 avec le lancement d’un appel à projets Sciences participatives puis d’un fond d’intervention, destinés à impliquer les citoyens dans la collecte et/ou l’analyse de données scientifiques voire la co-conception de démarches expérimentales.

Aujourd’hui la recherche à l’UA se penche sur le volet écologique de la démarche DD&RS. L’appel à projets Mobilité internationale de la recherche (Mir) lancé chaque année pour financer les déplacements de chercheurs de l’UA, ou l’accueil de chercheurs étrangers, prend désormais en compte les retombées environnementales de ces mobilités.

La Commission recherche a ainsi approuvé deux nouvelles conditions d’éligibilité pour que les projets soient financés : d’une part, les porteurs de projet devront privilégier les déplacements en train lorsque les trajets le permettent, et d’autre part, les mobilités ne devront pas dépasser un impact carbone équivalent à 100 kg de CO2 par jour et par personne. Pour ce faire, il est demandé aux chercheur·ses d’utiliser le simulateur en ligne « Labos 1point5 » qui permet de calculer le taux d’émission carbone de leur mobilité aller-retour.

De plus, l’Université versera une partie de la somme allouée à chaque Mir (eq kgCO2 de la mobilité aller/retour multipliée par 0,022 €) à une ONG travaillant dans le domaine du développement durable (Fondation Good Planet, Entrepreneurs du monde…).
Malgré les outils techniques qui permettent aujourd’hui de travailler à distance, la création de réseaux internationaux ou encore l’analyse des objets d’étude sur place sont essentiels au développement de la recherche, et certains déplacements restent indispensables. Loin de limiter le développement de la recherche à l’international, qui reste un objectif prioritaire, ces nouvelles mesures permettront de mieux les penser en amont afin de réduire leur empreinte carbone.

Nombre de projets de recherche menés à l’UA contribuent au développement durable et à la responsabilité sociétale : réinterroger nos pratiques est donc une évidence afin de contribuer ensemble à répondre à ces enjeux.

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