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BiodivAG, un nouveau laboratoire au cœur des enjeux de transition écologique

Créée suite à la fermeture du site angevin du laboratoire Littoral, environnement, télédétection, géomatique (LETG), l’unité de recherche BiodivAG est un nouveau laboratoire du pôle Végétal et environnement de l’UA. Explications avec Olivier Pays-Volard, son directeur.


De droite à gauche : Olivier Pays-Volard, Alain Pagano, Véronique Chureau, Ewen Marchand, Thiago Theles, Christophe Amiot, Manon Bonnet, Damien Picard, Clément Harmange. Sont absents sur la photo : Pierre-Cyril Renaud, Etienne Sirot, Igor Boyer, Agathe Gaffard.
C’est un nouveau venu dans la galaxie de la recherche angevine. Le laboratoire BiodivAG (Biodiversité dans l’Anthropocène, dynamique, fonction et gestion), créé le 1er janvier 2022, axe son projet scientifique autour de thématiques liées aux problématiques de conservation et de gestion de la biodiversité. « Notre équipe est composée, entre autres, de quatre écologues (deux de l’ex-LETG Angers, et deux du département Biologie de la Faculté des Sciences) et de deux collègues associés venant d’autres universités, souligne Olivier Pays-Volard, professeur en écologie animale et directeur de cette unité de recherche. Elle répond aux attentes actuelles de la transition écologique qui demande de trouver des solutions pour préserver la biodiversité et les services qu’elle rend. Nous cherchons notamment à comprendre comment les activités humaines (comme les pratiques agricoles) qui façonnent le paysage affectent les communautés d’espèces. Cette recherche n’est donc pas que fondamentale mais aussi appliquée à la gestion de la biodiversité afin de participer aux réflexions sur les stratégies de gestion qui concilient le développement des activités humaines et la protection de la biodiversité. »

De nombreux projets déjà enclenchés

Pour mieux comprendre les mécanismes responsables de la sensibilité des espèces et les dynamiques socio-écologiques dans divers écosystèmes allant des savanes tropicales aux campagnes agricoles, les chercheur∙e∙s du laboratoire s’appuient sur les bases théoriques de l’écologie des populations et des communautés, et de l’écologie du paysage. « Nos programmes de recherche portent sur des espèces qui demandent des modes de gestion particuliers et appropriés, précise le directeur. Par exemple, celles qui sont en danger d’extinction, occasionnent des dégâts agricoles parce qu’elles sont surabondantes, ou sortent des aires protégées comme dans les parcs nationaux à Hwange au Zimbabwe ou Serra da Bodoquena au Brésil. »

En parallèle de ces projets importants, BiodivAG a rejoint le laboratoire de recherche internationale Rehab’s, fondé par le CNRS, et les Universités de Lyon et Nelson-Mandela (Afrique du Sud). « La convention signée – appelée Joint Research Program (JPR) - fait de l’Université d’Angers un partenaire privilégié de ces institutions et participe à son rayonnement international. »

Un développement vitesse grand V du laboratoire qui va croître en 2022. Car derrière ce travail de terrain qui allie monitoring de la biodiversité et analyses des dynamiques paysagères, BiodivAG a aussi décroché une bourse de recherche européenne dans le cadre du programme Horizon Europe Actions Marie-Curie.

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