Le tribunal des flagrants délits

À l’occasion de la Nuit du droit, organisée au palais de justice le 4 octobre, des étudiant∙es de la Faculté de droit, d’économie et de gestion (DEG) ont pris part à deux procès fictifs. Un exercice grandeur nature apprécié des participant∙es.

Les étudiants de droit ont participé à deux procès fictifs le 4 octobre. Une procureure, des prévenus, deux parties civiles, quatre assesseurs, autant d’avocats, sans oublier les deux greffières… Il y avait du monde au palais de justice ce mardi 4 octobre pour la 5^e édition angevine de la Nuit du droit, organisée pour célébrer le 65^e anniversaire de la Constitution.

Dans le rôle des professionnel∙les de la justice, les étudiant∙es de la Faculté de droit ont pu mettre en pratique leurs connaissances lors de deux procès correctionnels fictifs. Le premier confrontait un détenu, accusé de violences sur une personne dépositaire de l’autorité publique, et sa victime, une surveillante de prison. Le second, lui, portait sur une affaire sexuelle sur mineure de moins de 15 ans.

« Une excellente expérience »

Zoé Bonté, étudiante en première année de master de droit privé, a tenu le rôle de procureure lors du premier procès. Un rendez-vous important préparé minutieusement. « Avant le procès, j’ai été accueillie par la vice-procureure d’Angers, qui a présenté dans un premier temps le rôle du procureur de la République, puis m’a aidé à travailler les réquisitions, détaille-t-elle. Je suis fière de moi, c’était une expérience positive et valorisante puisque j’ai pu échanger avec des professionnel∙les de la justice. Surtout, je me suis rendu compte que j’étais sur la bonne voie : appliquer la justice, c’est ce qu’il me plaît. »

Steven Daviet, étudiant en 3^e année de droit, a lui joué le rôle de l’avocat de la défense durant le second procès. « J’ai concentré ma plaidoirie sur les faits tandis que mon camarade a évoqué la personnalité de l’accusé, précise celui qui vise le métier d’avocat en droit pénal à l’avenir. Je me suis entraîné toute la semaine précédant ce procès et c’était une excellente expérience. »

Les étudiant∙es de DEG seront de retour au palais de justice l’année prochaine pour la 2^e édition du concours de plaidoiries, organisé par l’association La Tribune des rhéteurs.