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Séparés par des virgules

Retour sur le challenge Energic

Du 18 septembre au 8 décembre, environ 700 étudiant∙es et personnels de l’UA ont participé pour la première fois au challenge environnemental avec l’application Energic. Après trois mois de défis et quiz, la cérémonie de clôture a eu lieu lundi 18 décembre.


Parmi les missions collectives proposées, l'une concernait le ramassage des mégots sur les campus.
Pour prendre consciences des enjeux environnementaux, trois thèmes ont été mis en avant : l’eau, la sobriété énergétique, et la solidarité. « Nous développons ces challenges ludiques pour communiquer autrement sur des thématiques majeures et sensibiliser notre communauté, précise Laurent Bordet, vice-président Vie des campus, qui réfléchit à organiser une seconde édition au printemps 2025. Ce challenge nécessitait un engagement long car les changements en lien avec l'écologie supposent un engagement permanant. Les participant∙es ont ainsi beaucoup appris. »

Pendant trois mois, 695 personnes, en solo ou en équipe, ont ainsi pris part à différents défis pour réduire son bilan carbone et réaliser des économies d’énergie. Pour chaque participation, 1 euro a été reversé à l’association L’Établi. Basée aux Ponts-de-Cé à côté de la ressourcerie des Biscottes, elle vise à mutualiser les ressources autour des savoir-faire manuels.

Au total, 5 569 missions ont été réalisées et 5 198 écogestes ont été adoptés selon les organisateurs. Sur le campus de Saumur a notamment eu lieu une opération de ramassage de mégots. Et plus de 700 idées ont été proposées pour réduire l’impact carbone de l’UA. « Il y a un travail de fond pour évaluer les actions pouvant être mises en place et surtout celles à plus fort impact, ajoute Laurent Bordet. Certaines sont déjà appliquées mais pas assez connues, d’autres facilement mises en place à l'échelle individuelle sont plus difficiles à dupliquer à l'échelle d'une université. » « Enfin, certaines idées vont faire l’objet d’études approfondies afin, par exemple, de connaître le potentiel photovoltaïque de l’UA ou de récupérer l’eau de pluie pour alimenter la partie sanitaire d’un bâtiment », conclut Mathieu Cavallo, responsable du pôle Énergie à la Direction du patrimoine immobilier et de  la logistique.

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