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Le Campus du végétal inauguré
Amélioration et création de variétés, résistance aux maladies, qualité des semences... le pôle angevin est un des acteurs majeurs du végétal spécialisé (hors grandes cultures). Les différents organismes de formation, de recherche et d'innovation ont décidé de rassembler leurs forces sur un Campus du végétal, inauguré mercredi 9 septembre 2015. Au centre : une Maison de la recherche qui concentre le potentiel de 250 chercheurs.
À cheval entre le campus Belle-Beille et l'est de la commune de Beaucouzé, le Campus du végétal s'appuie sur six partenaires principaux : l'Université d'Angers, l'Inra, AgroCampus Ouest, des équipes de l'ESA, le centre de transfert Végépolys, et l'association Plante&Cité. À proximité, d'autres laboratoires complètent l'écosystème scientifique : le Geves, le Gnis...
Le nouveau campus s'articule autour de trois bâtiments emblématiques :
- La Maison de la recherche, elle aussi inaugurée le 9 septembre. Aux termes d'un chantier de 3 ans mené sous maîtrise d'ouvrage du conseil départemental (20,2 millions d'euros), le bâtiment basse consommation offre 8400 m2 de laboratoires et de bureaux à proximité immédiate de l'Inra (rue Georges-Morel). Il héberge sur trois niveaux 250 chercheurs et ingénieurs, issus de quatre laboratoires (IRHS, Sonas, Grappe, Leva), les plateaux techniques mutualisés de la SFR Quasav, le centre recherche et développement de Végépolys, et le personnel du RFI Objectif Végétal.
- La Maison du végétal, interface entre le monde de l'innovation et le secteur professionnel. Livré en 2014 (2,5 millions d'euros), le bâtiment de 1000 m2 abrite la vingtaine de collaborateurs du pôle de compétitivité Végépolys qui œuvrent à l'émergence de nouveaux produits, services et méthodes (330 projets soutenus depuis 2005), et le centre technique national des espaces verts et du paysage Plante&Cité.
- Les Installations expérimentales mutualisées, elles-aussi financées dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007-2013 (4,5 millions d'euros). Localisé sur le site d'AgroCampus Ouest, cet ensemble de serres et de chambres de culture destinées aux expérimentations est entré en service à la fin du printemps 2014.
Ces infrastructures viennent compléter d'autres investissements réalisés dans le domaine de la formation (nouvel amphi à AgroCampus) et de la recherche (équipements scientifiques dans les laboratoires de l'UA).
Pour quoi faire ?
- Outre des moyens matériels de qualité, le Campus du végétal permet le rapprochement physique des acteurs, et notamment des chercheurs. « Notre équipe était auparavant répartie sur trois sites, explique Nathalie Leduc, enseignante-chercheuse à l'UA, qui travaille sur l’architecture et l'environnement des plantes ornementales au sein de l'IRHS. On ne se voyait pas souvent. Il y en avait à la Faculté des sciences, dans les locaux d'AgroCampus, de l'Inra ». Depuis fin août, la cinquantaine de membres est rassemblée dans la Maison de la recherche. « C'est plus sympathique, et c'est surtout beaucoup mieux en terme d'efficacité des travaux ». La proximité crée « un environnement favorable pour générer des projets collaboratifs et faciliter les relations entre le monde de la recherche et les acteurs économiques », complète Christian Gillet, président du conseil départemental de Maine-et-Loire.
- La structuration du campus permet également de donner plus de visibilité, aux plans national et international, aux savoir-faire angevins dans le domaine du végétal spécialisé : horticulture (rosier notamment), arboriculture (fruits à pépin), légumes, vigne...
Le végétal représente 4 000 entreprises à l'échelle régionale, avec quelques poids-lourds basés aux portes d'Angers : André Briant jeunes plants, Ernest Turc, Vilmorin... Avec plus de 400 chercheurs, l'agglomération figure fait d'ores et déjà figure de place forte en France. Elle est même le pôle de référence en terme de formation, avec 2500 étudiants, dont près de la moitié à l'UA qui propose huit parcours entièrement dédiés au végétal.
Objectif Végétal : un catalyseur
Pour lui permettre d'atteindre le statut de leader européen à l'horizon 2020, une feuille de route collective a été définie. La démarche alliant recherche, formation et innovation (RFI) a été lancée en février 2014. Elle est notamment soutenue à hauteur de 4 millions d'euros par la Région Pays de la Loire, et 1,1 million par l'UA. Désormais baptisée Objectif Végétal, la structure qui s'appuie sur une équipes de quatre personnes a pour mission accélérer le développement du pôle angevin, notamment en terme de visibilité internationale :
- en coordonnant et complétant l'offre de formation,
- en soutenant la recherche (45 chercheurs en plus sur 5 ans)
- en renforçant les applications et les liens avec le monde de l'entreprise
Un an et demi après son lancement, 14 projets en cours ou à venir ont d'ores et déjà été soutenus, pour un montant de 1,2 million d'euros.