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Une journée dédiée au FLE organisée par des étudiants
Des étudiant∙es en 2e année de master Didactique des langues, parcours Formation en langue des adultes et mobilités, ont invité lundi 28 novembre étudiant∙es, enseignant∙es et professionnel∙les à échanger sur les enjeux sociaux liés au français langue étrangère (FLE). Une rencontre organisée dans le cadre de leur formation.
Plusieurs intervenants étaient invités à cette journée dédiée au FLE. Il est un peu plus de 13 heures en ce lundi 28 novembre et une certaine agitation règne dans l’amphi I de la Faculté des lettres langues et sciences humaines.
L’occasion pour certain∙es d’avaler un sandwich sur le pouce et pour d’autres de finaliser les derniers détails de cette journée professionnelle dédiée au FLE. « Nous avions vingt-deux heures de cours pour préparer cet événement et il a fallu aussi quelques heures sur notre temps personnel, sourient Caroline Garnier et Chloé Dariac, en charge de l’organisation aux côtés de leurs camarades. Il a fallu trouver les intervenant∙es et prévoir leur temps de parole, informer les autres étudiant∙es et enseignant∙es, retransmettre l’événement en ligne… On a tout appris de A à Z ! »
Le FLE à travers le monde
Pour s’assurer du bon déroulement de la journée, les organisateurs se sont répartis en trois pôles (communication, budget, numérique) et ont choisi une thématique innovante : les enjeux sociaux liés au FLE. Accueil et formation du public migrant dans l’enseignement supérieur, particularités de l’enseignement du FLE aux femmes migrantes, inégalités vécues par les enfants en contexte scolaire, spécificités de l’enseignement du français au Rwanda… Ces nombreuses problématiques sociétales ont permis « d’élargir notre ouverture d’esprit », détaillent Caroline et Chloé, qui font le lien avec l’intervention l’année dernière dans leur classe d’Hugo Barini, concernant l’enseignement du FLE en prison.
Pour les participant∙es, cette rencontre était également l’occasion d’échanger avec des professionnel∙les et de se constituer un premier réseau. « Ils et elles ont appris à collaborer en groupe avec les contraintes des intervenant∙es, c’est très formateur, souligne Emmanuelle Rousseau Gadet, responsable de la première année de master Didactique des langues. Les retours sont positifs et deux étudiantes m’ont confiée qu’elles souhaitaient réellement travailler dans l’organisation d’événements en lien avec la francophonie. Tant mieux si elles ont trouvé leur voie ! »