Deux étudiants récompensés par l’Association des archivistes français
Pour la première fois cette année, l’Association des archivistes français (AAF) a décidé d’attribuer une bourse de recherche à un, voire deux étudiants de master. Et ce sont deux membres de l’UA, Kévin Fouquet et Mia Viel qui ont été retenus.
L’Association des archivistes français a créé une aide à la recherche pour encourager les travaux d'étudiants de master ayant pour objet un aspect fondamental de la science archivistique : collecte, classement, description, identifiants, accès, médiation, conservation, etc. « Il ne s’agit donc pas de soutenir des travaux dont l’objet serait le classement d’un fonds, mais d’accompagner l’approfondissement et/ou l’exploration de voies nouvelles dans l’exercice des différentes composantes du métier », explique l'AAF.
Les noms des deux premiers lauréats de cette bourse ont été dévoilés le 30 mars 2020. Kévin Fouquet et Mia Viel, tous deux inscrits en 1re année du master Archives proposé par l’Université d’Angers, se verront chacun attribuer 1000 euros pour mener à bien leur mémoire.
Deux exemples transposables
Le sujet proposé par Kévin Fouquet (sur « L’état-civil sénégalais aujourd’hui, de l’enregistrement à l’archivage : les difficultés d’un outil de bonne gouvernance et de respect des droits humains ») a séduit le jury « de par sa conjonction entre une problématique sociétale, une étude juridique et une observation poussée d’un processus de production documentaire ». La démarche dépasse les cloisonnements disciplinaires et a une portée internationale, « puisque l’exemple du Sénégal choisi pour le mémoire pourra être transposé à d’autres situations », estime l’AAF.
En savoir plus sur le sujet de Kévin Fouquet
Le projet de Mia Viel (sur « Les archives littéraires, le moment de la collecte : entre regard professionnel de l’archiviste et perception affective chez l’écrivain contemporain ») « nous a paru présenter le grand intérêt d’être transposable à tout cas de collecte de production privée (individuelle ou d’un groupe) à fort potentiel d’attachement où les définitions de ce que sont les archives sont différentes chez chaque interlocuteur », indique le jury dans ses motivations. Les travaux de Mia Viel pourraient faire écho à certains situations rencontrées actuellement dans différents types de services d’archives.
